La « classe moyenne » existe-t-elle encore à Madagascar ? Rien n’est moins sûr, tellement l’injustice et l’inéquité sociale sont considérables et l’écart entre privilégiés et nécessiteux énorme. Vaille que vaille, les Malgaches luttent pour leur gagne-pain.
Ce concept de « classe moyenne » ne date pas d’aujourd’hui, mais des « Trente Glorieuses ». Il correspond à l’émergence, entre classes populaires (ouvriers, employés, agriculteurs) et classes aisées (patronat et cadres supérieurs), d’une catégorie de la population ni riche ni pauvre : cadres intermédiaires, techniciens, fonctionnaires, etc. Personne ne prend le temps de rappeler quelles sont les bornes qui définissent la « classe moyenne ». Il existe plusieurs définitions de ce concept : par catégories socioprofessionnelles ou par écarts de revenus. Certains l’estiment à la tranche qui va de 70 % à 150 % du revenu médian, par exemple. Une définition par essence incomplète : il faudrait aussi prendre en compte le patrimoine, le nombre d’enfants, etc.
Classe moyenne : En voie de disparition ?
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