
Les procédures de recouvrement des créances de l’Etat envers Claudine Razaimamonjy se poursuivent. Après la saisie de ses biens réalisée depuis vendredi, ce sera la vente aux enchères publiques qui aura lieu ce jour à Anosy (dans les locaux des services des impôts). « Le recouvrement forcé concerne la globalité des revenus de Claudine Razaimamonjy » a précisé, hier le Directeur général des Impôts, Germain. Une manière de préciser que les 59 milliards ariary dus par cette femme d’affaires ne concernent pas uniquement l’Hôtel A&C. Concernant les plus de 1.251 milliards que droits et taxes compromis (voir notre édition d’hier) dans l’affaire Mbola Rajaonah, Lainkana Zafivanona Ernest a pour sa part expliqué que les procédures sont pour le moment dans la phase des mesures conservatoires des biens du concerné. Il appartiendra par la suite au tribunal de déterminer la culpabilité des entreprises de Mbola Rajaonah au titre de fraudes fiscales, avant que les services des douanes puissent passer dans les phases de saisie des biens, puis à leur vente aux enchères. Selon, en tout cas les explications des deux premiers responsables des douanes et des impôts, les procédures de redressements fiscaux sont des opérations courantes à tous les contribuables sans distinction. Il s’agit, en somme de mesures que les administrations fiscale et douanière appliquent afin que les contribuables paient convenablement leurs impôts et taxes. Des procédures réalisées conformément aux code général des impôts et au code des douanes et destinées, par ailleurs à renflouer les caisses de l’Etat. L’Etat qui se montre intransigeant quant aux actions à entreprendre pour la bonne gouvernance financière.
R.Edmond.