
Alors que la conseillère municipale est en liberté provisoire en attendant son procès pour le 17 décembre, elle vient d’être notifiée d’une autre plainte. La partie civile est, pour la seconde fois, le maire de la Capitale et sa déposition est passée par la préfecture de ville. Le tribunal administratif est saisi de l’affaire. On a appris par d’autres sources informées, que le maire demande la déchéance de Clémence Raharinirina en tant que conseillère municipale. Il s’agit de la troisième poursuite en justice contre l’ancienne journaliste devenue conseillère municipale et non moins présidente de l’association des taximen d’Antananarivo. Elle venait, cette semaine, d’être traduite devant le parquet à la suite d’une plainte déposée au service de la lutte contre la cybercriminalité. La semaine d’avant, un président de fokontany l’avait poursuivie en justice. En tout, elle a essuyé à elle toute seule trois plaintes en l’espace d’un mois. Certains observateurs considèrent que cela relève de l’harcèlement contre Clémence Raharinirina, réputée pour être la dame de fer auprès du conseil de la ville. Elle a pourtant été au premier rang pour soutenir la candidature de l’actuel maire durant la campagne électorale. La situation s’est renversée lorsqu’elle a publiquement dévoilé certains dossiers. Depuis, les frasques judiciaires à son encontre se sont multipliées.
D.R