Madagascar enregistre une certaine performance, en matière de création d’entreprises. Cependant, l’environnement des affaires reste très difficile, selon les résultats de trois études réalisées par l’EDBM, avec le soutien de la Banque Mondiale. Au niveau des indicateus Doing Business, le rapport indique des réformes nécessaires au niveau des procédures administratives et des règles régissant les activités des entreprises. Plusieurs handicaps doivent également être résolus par le Gouvernement, notamment le problème d’accès à l’énergie, les difficultés au niveau du foncier, la sécurité des investissements, etc. Selon l’étude de l’EDBM et de la Banque Mondiale, la volonté politique ainsi que l’octroi de moyens techniques et financiers sont essentiels pour que les équipes techniques puissent procéder àune mise en œuvre et un suivi efficaces des réformes prioritaires. En outre, elle préconise la mise en application d’un cadre réglementaire favorable aux investissements directs étrangers, tout en assurant une stabilité politique, afin de rendre le pays plus attractif aux investisseurs. « L’accès aux financements, le raccordement à l’électricité, la stabilité, etc, représentent des freins pour le développement du secteur privé. Au niveau de l’obtention de licences et agréments, les procédures nécessitent une simplification et une transparence. Ce sont des besoins du secteur privé qu’il faut satisfaire, pour la promotion des activités productives », a indiqué Andry Ravalomanda, DG de l’EDBM. A noter que le pays a déjà enregistré quelques avancées, à l’exemple de la dématérialisation des procédures d’obtention des licences, l’affichage public des procédures à suivre, la mise en place d’un système de doléances, et la fixation d’un coût minimum à percevoir pour la délivrance d’une licence…
Antsa R.