
Trente jeunes élèves de l’école La Claire Fontaine, membres du Club Mihary Interact, se sont mobilisés, de leur propre initiative, pour appuyer la maternité de Befelatanana. Ils ont ainsi offert un don portant une valeur de plus de 2 millions d’Ariary à cet établissement hospitalier. Il s’agit notamment de trois radiateurs, d’un carton de médicaments dont des antibiotiques, de chariot et de brancard rénovés ainsi que des housses pour les lits d’hôpital et des effets vestimentaires pour les nécessiteux. « En fait, le Club Mihary existe depuis huit ans. Mais durant l’année scolaire, nous avons effectué diverses actions sociales comme l’organisation des concerts pour pouvoir collecter le fonds, et ce, sans compter le soutien de notre parrain qui n’est autre que le Rotary International Ivandry », a expliqué Johanne Razafimanana, la présidente du Club Mihary Interact, lors de la remise officielle de ce don hier à la maternité de Befelatanana.
Assainissement et peinture. En fait, « notre objectif est de contribuer au développement social du pays en faisant des œuvres caritatives et des actions humanitaires au niveau des secteurs sociaux de base. Nous sommes déjà intervenus dans le secteur de l’éducation. C’est maintenant qu’on se lance dans le domaine de la santé », a-t-elle poursuivi. Il faut savoir que ces jeunes âgés en moyenne de 16 ans, viennent de décrocher leurs diplômes de baccalauréat avec mention très bien. Et à part cette donation, ils ont participé activement à l’assainissement des salles dans le service néonatalogie ainsi qu’à la peinture d’une partie des murs dans le service d’accouchements destinés aux soins intensifs de la maternité.
Actions citoyennes. De son côté, le Pr Hery Rakotovao, le directeur de l’établissement hospitalier a loué les actions citoyennes de ces jeunes. « Ces trois radiateurs serviront à réchauffer les berceaux des nouveau-nés tandis que les housses seront destinées à protéger les matelas récemment offerts par la Première Dame, Voahangy Rajaonarimampianina. Quant aux médicaments, cela nous permet de soigner des mères avec leurs bébés qui sont issus des couches les plus vulnérables, ne disposant pas de moyens pour leur admission dans un hôpital », a-t-il évoqué. En fait, « nous accueillons en moyenne 25 patientes par jour dont huit d’entre elles nécessitent des opérations chirurgicales. Par contre, près de 40% d’entre elles ne peuvent pas payer leurs soins », a-t-il conclu.
Navalona R.