
Les pasteurs et autres individus travaillant dans le secteur confessionnel ont droit à une sécurité sociale efficiente, ce qui n’est pas encore le cas à Madagascar. Toutefois, des efforts allant dans ce sens sont fournis par la Caisse nationale de Prévoyance sociale (CNaPS) et les églises concernées, notamment par le biais de formations.
Obstacles à double sens. La semaine dernière, ce fut au tour de la région Vakinankaratra d’en bénéficier à travers deux synodes de l’église protestante réformée (FJKM) à Ambatolampy et à Antsirabe. Du 12 et 13 décembre dernier, des enseignants et des chefs d’établissements scolaires, des pasteurs issus de ces deux synodes ont été formés sur le b-a-ba de la sécurité sociale à l’Akany Vohitsoa. Ce fut également l’occasion pour les concernés d’évoquer les principales raisons de cette protection sociale « peu effective ». Selon Emile J.W. Nirinarison, président synodal, cela est dû à deux facteurs principaux : le manque d’informations des travailleurs qui entraîne donc peu d’intérêt pour la prévoyance sociale et également le manque d’enthousiasme des employeurs à déclarer leurs collaborateurs à la CNaPS en raison des dépenses et obligations que cela implique. Ainsi, des leaders religieux comme le pasteur Zoly Ramangarivo officiant à la FJKM Ambatolampy cherchent à motiver leurs fidèles à être plus prévoyants en matière de protection sociale. Cela commence par des choses simples, comme la vérification et la consultation de leur compte individuel auprès de la CNaPS.