Offrir une couverture sociale décente aux personnes qui travaillent pour eux-mêmes. C’est le cas entre autres des agriculteurs, cultivateurs, éleveurs et pêcheurs. C’est un des plus grands projets de la Cnaps depuis 2013. A ce titre, une étude a été menée dans 14 régions afin de recueillir les attentes des ménages quant à cette couverture sociale. Ainsi, les agriculteurs sont motivés à cotiser à la Cnaps pour préparer leurs retraites. La moyenne annuelle proposée a été de 83 500 Ar, un taux tout de même élevé pour une grande partie de la population. Mais la médiane nationale est de 20 000 Ar, voire 15 000 Ar par an dans les milieux ruraux. A Madagascar, le taux de couverture est encore très faible, avec 10%, alors que les pays africains, tels que la Tunisie ou le Gabon, dépassent déjà les 70%. Il n’existe pas de mécanisme de pérennisation financière, et tout est encore à faire. L’Etat investit très peu dans la sécurité sociale. Mais ce n’est pas tout car la réussite de la sécurité sociale dépend aussi de la large adhésion de tous les acteurs concernés.
Anjara Rasoanaivo