Cette fois-ci, tout semble être sur la bonne voie pour la « construction» du code de la communication, un ensemble de lois régissant la presse écrite, l’audiovisuel, l’internet et les autres supports de communication. La concertation entre les acteurs issus de chaque entité, s’est tenue dans la capitale du Vakinankaratra la semaine dernière et la réflexion commune porte sur le thème de la réappropriation de la réactualisation de l’avant-projet de code de la communication. Une semaine durant, patrons de presse, journalistes, responsables de journaux en ligne et des télévisions numériques ont partagé leur point de vue et expériences par rapport au thème. Les idées seront compilées et d’autres rendez-vous se tiendront plus tard avec plusieurs commissions pour rendre plus précises les rédactions avant leur rédaction juridique par des spécialistes. Tenant compte du chronogramme, le code sera opérationnel en juin de l’année prochaine, bien entendu, après son adoption par l’assemblée nationale. Le projet avance lentement, certes, mais cette-fois, tout semble être sur les rails pour atteindre l’objectif. Le ministre de Tutelle, Reboza Cyrille, durant la cérémonie de clôture a souligné que l’institution du code de la communication est parmi les priorités de son ministère. « J’aurais même voulu qu’il soit effectif dès le mois d’octobre de cette année mais après mûre réflexion, il vaut mieux ne pas trop se précipiter » a-t-il expliqué. L’atelier à Antsirabe a été soutenu par le Haut commissariat aux droits de l’homme, l’Unesco et le PNUD.
D.R