Le 29e Conseil des ministres de la Commission de l’Océan Indien a débuté hier dans une ambiance très solennelle à Moroni, aux Comores, à travers une série de discours qui met en exergue le succès de cette organisation, qui est aujourd’hui bien plus qu’un simple organe de gestion de projets.
Il était un peu plus de 17h hier, à l’hôtel Itsandra, à Moroni, lorsque les invités ont commencé à prendre place dans la grande salle où s’est tenue la cérémonie d’ouverture du 29e conseil des ministres de la région Océan Indien, sous les couleurs comoriennes. Une cérémonie très officielle ayant vu le défilé des discours du Secrétaire Général de la Commission de l’Océan Indien, Jean Claude de l’Estrac, qui a notamment souligné l’importance de la consolidation de ce qui a été accompli durant cette trentaine d’années d’existence de la COI. S’en suivit le discours du Président du Conseil de la COI et non moins ministre des Relations Extérieures et de la Coopération de l’Union des Comores, puis de celui de Claudine Ledoux, ambassadeur de France déléguée à la coopération dans la zone Océan Indien, de Ulrich Andriantiana, ministre des Affaires étrangères de Madagascar, de Jean Paul Adam, ministre des Affaires étrangères des Seychelles et du Dr Arvin Boolell, ministre des Affaires étrangères mauricien.
Priorité Madagascar. Cette cérémonie très officielle marque le début du 29e conseil des ministres de la région Océan Indien, qui se tiendra ce jour. Une cinquantaine de fiches couvrant toutes les activités menées et mises en œuvre par la COI ont été traitées, mais les questions prioritaires seront longuement débattues ce jour. Et le cas Madagascar reste une des plus grandes priorités de la région. Car le retour à la constitutionnalité de Madagascar, grâce à une élection libre et transparente a permis au pays de retrouver sa place dans le concert des Nations, encore faut-il continuer à soutenir la Grande Île pour que les partenaires techniques et financiers renouent avec celle-ci, à travers une table ronde des bailleurs de fonds pour des causes telles que la sécurité alimentaire ou encore le secteur agricole.
Après la présidence du conseil de la COI de l’Union des Comores, celle-ci passe entre les mains de Madagascar. Un sens hautement symbolique qui marque le réel retour du pays parmi la grande famille des Nations de ce monde.
Anjara Rasoanaivo