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mardi, mai 13, 2025
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COI-Projet RSIE 3 : Renforcer la surveillance et les ripostes

Les participants à la première réunion du comité de pilotage du projet RSIE 3 à l’île Maurice, la semaine dernière.

Le projet RSIE (Réseau de surveillance et d’investigation épidémiologique), initié par la Commission de l’Océan Indien (COI), entre maintenant dans sa troisième phase et étendra ses activités jusqu’en 2023 après deux premières phases de 2009-2013 et 2013-2017.

 Le comité de pilotage de la troisième phase du projet a tenu la semaine dernière, les 28 février et le 1er mars, sa première réunion à l’île Maurice au cours de laquelle une quarantaine de représentants des Etats membres et du réseau régional de surveillance épidémiologique et gestion des alertes (SEGA-One Health) ainsi que de l’Agence française de développement (AFD), partenaire financier du projet, ont répondu présents. Visant à renforcer la surveillance et la riposte aux épidémies au niveau régional, le projet RSIE 3 s’attèlera principalement à la consolidation et la pérennisation du réseau SEGA-One Health – institutionnalisé en mars 2017 – et au renforcement de son unité de veille sanitaire. L’objectif ultime étant pour la COI d’assurer la protection de la population et de l’économie des Etats membres.

Climat et santé. Bénéficiant de l’expertise d’une nouvelle équipe multidisciplinaire, le projet RSIE 3 veut fédérer les Etats membres autour de la problématique de la santé publique, face à la « réalité d’un destin commun, avec la santé comme une des priorités sectorielles », comme l’a mentionné Marc Dubernet, directeur du bureau régional Océan Indien de l’AFD. Ce projet tient toutefois compte des spécificités de chaque Etat membre. C’est ainsi que plusieurs missions de terrain ont été organisées en janvier afin de recueillir les besoins de chaque Etat membre , et d’identifier les axes prioritaires. Ces informations ont été partagées lors de ces deux jours de rencontre à l’île Maurice afin de garantir une adéquation entre les activités du programme et les réalités de terrain. La région du Sud de l’Océan Indien étant particulièrement vulnérable face au changement climatique et aux catastrophes naturelles, il importe de prendre en considération le lien climat-santé, qui implique la nécessité d’améliorer la prévention, et l’état de préparation des pays, y compris la mise en place de systèmes de santé capables de s’adapter aux changements climatiques.

 Pérennisation. Outre les échanges entre les parties prenantes dans la mise en œuvre du projet RSIE 3, des échanges avec d’autres partenaires ont également eu lieu, portant notamment sur les conditions de pérennisation de l’Unité de Veille Sanitaire, indispensable à la durabilité des actions en matière de lutte contre les épidémies. Il s’agit de partenaires tels que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), le Mauritius Institute of Health, le Centre – français – de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), l’ARS (Agence régionale de santé), l’Institut Pasteur ou encore la PIROI (Plateforme d’intervention régionale de l’Océan Indien), une structure régionale d’intervention rattachée à la Croix-Rouge française.

Rappelons que le projet RSIE bénéficie d’un appui renouvelé de l’AFD à hauteur de huit millions d’euros pour cette troisième phase.

Hanitra R.

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