
La Commission de l’Océan Indien est une organisation intergouvernementale créée en 1982 à Port-Louis (Maurice) et institutionnalisée en 1984 par l’Accord de Victoria (Seychelles). Elle réunit cinq pays de la région océan Indien, à savoir l’Union des Comores, La Réunion, Madagascar, Maurice et les Seychelles.
Le vice-président de la République des Seychelles, et non moins président du Conseil de la COI, Vincent Méritou, a organisé avec la représentation de l’Union africaine à Madagascar et de la communauté internationale, ainsi que des représentants du gouvernement malgache, une réunion de consultation sur le second tour de l’élection présidentiellehier, à l’hôtel Carlton. Lors de son intervention, le président du Conseil de la COI a déclaré que « les candidats reconnaîtront le verdict des urnes, que le perdant (ndlr : du second tour) soit traité avec dignité, et que le choix du peuple soit respecté ». Il n’a pas aussi manqué de souligner « qu’on est là pour appuyer le processus démocratique ». Tout en respectant la souveraineté nationale.
Observateurs. A l’endroit des observateurs internationaux, « ne perdez pas le sens de neutralité », a-t-il indiqué. Sur ce point d’ailleurs, il a également invité tous les anciens Secrétaires Généraux de la COI à se porter observateurs lors de ce second tour. Notons qu’il a été entouréà cette occasion, de la haute représentante de l’Union africaine à Madagascar, Hawa Ahmed Youssouf, et du Secrétaire Général de la COI, Hamada Madi.
Faut-il rappeler que la COI a deux missions spécifiques. Elle est le vecteur privilégié de construction et de développement solidaire de l’espace indianocéanique au sein duquel, les déplacements et connexions physiques et immatérielles doivent pouvoir se réaliser de manière efficace. Elle sert ensuite de cadre à ses Etats membres pour mener des actions collectives extérieures d’intégration et de coopération avec la région Afrique orientale et australe, le continent africain (UA), le Sud (collaboration Sud-Sud) et le reste du monde, ainsi qu’avec les institutions multilatérales et les différents bailleurs.
Dominique R.