Les hauts responsables au sein de la Gendarmerie nationale démentent l’information selon laquelle, « le Lieutenant-colonel Raymond Randrianjafy a déjà repris service au niveau des Forces d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (FIGN). En outre, ses salaires et avantages coupés durant son incarcération ont déjà été rétablis ». Hier, un membre du Cabinet au niveau du Secrétariat d’Etat à la Gendarmerie a expliqué que « malgré sa libération, l’ancien Chef de Service des opérations des FIGN ne peut pas encore reprendre son poste. Administrativement, la restitution de ses avantages, 48 heures seulement après sa libération est pratiquement impossible ». En effet, d’après les explications, « sa réintégration doit être confirmée par une note officielle émanant du Commandement de la Gendarmerie nationale ». Par ailleurs, selon ce haut responsable, le Lieutenant-colonel Raymond Randrianjafy risque d’être frappé par une sanction disciplinaire suite à sa condamnation. Faut-il rappeler qu’au mois de mai 2012, cet Officier supérieur a été condamné à six ans de travaux forcés pour son implication dans l’affaire de la mutinerie meurtrière qui s’est produite aux FIGN Fort-Duchesne le 20 mai 2010.
Davis R