
Il a toujours été présent sur ce haut lieu des mouvements populaires. De mai 72 avec les revendications estudiantines, en 91 aux côtés du professeur Zafy Albert et du pasteur Andriamanjato Richard. En passant par 2002 et tout récemment en 2009.
Alain Ramaroson est sorti de son silence après avoir observé le mutisme durant un certain temps. Et ce, lors de la commémoration du 13 mai 72, hier, devant l’Hôtel de ville. Cet ancien membre du Conseil Supérieur de la Transition de rappeler l’importance que cette Place historique a tenu dans la vie de la Nation. Notamment depuis le 13 mai 72 jusqu’en 2009. « Que de pleurs, de sang versé sur cette Place du 13 mai, pourtant on n’a pas considéré ce lieu historique », a-t-il rappelé. Pourtant, c’est dans ce lieu que l’on a pu obtenir des « seza » même s’il y avait eu des élections, a-t-il mentionné. Et de marteler que « c’est déplorable ce que vit la population actuellement. Et que si cela continue, nous reviendrons avec le peuple sur la place du 13 mai tant que les dirigeants ne pensent qu’à s’enrichir sur le dos de la population ». Est-ce une menace ?
Fervents dirigeants. Toujours est-il que Alain Ramaroson a toujours été présent sur ce lieu historique, symbole de la lutte populaire. Dans sa jeunesse, il a soutenu les revendications estudiantines de mai 72. En 91, il était parmi les fervents dirigeants des forces vives à l’époque, à côté du professeur Zafy Abert et du pasteur Richard Andriamanjato. En 2002, avec Marc Ravalomanana et en 2009 en soutenant la révolution orange. Notons cependant que depuis l’avènement de Hery Rajaonarimampianina, silence radio du côté d’Andoharanofotsy. C’est cette fois-ci qu’il s’est exprimé. Notamment sur la Place du 13 mai. Avec ces déclarations, sur ledit lieu, l’on se pose la question s’il va se ranger du côté de l’opposition ?
Dominique R.