Un an après l’attaque lancée par les combattants du Hamas contre Israël, le pays reste profondément meurtri et les citoyens demandent des comptes à leurs dirigeants qui ont été totalement débordés par l’ampleur de l’opération menée par des milliers de membres du mouvement palestinien. Les services de renseignements ont été pris au dépourvu et n’ont pas pu empêcher le pogrom qui a eu lieu. La journée d’hier fut celle du recueillement et du souvenir de ces milliers de personnes qui ont péri. Les témoignages des proches des victimes et des otages ont été poignants, mais c’est vers l’avenir que tous les Israéliens se tournent et ils pensent à la manière de sortir de l’impasse actuelle.
Commémoration poignante de l’attaque du 7 octobre
En Israël, mais aussi dans de nombreux pays du monde, des rassemblements ont eu lieu pour commémorer cette tragédie du 7 octobre. Les personnes présentes voulaient honorer le souvenir de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants qui ont subi l’innommable. Les forces de défense israélienne ne s’attendaient pas à cette attaque minutieusement préparée. Les commandants du Hamas avaient tout planifié et trompé la vigilance des services de renseignement. Certains de ses éléments avaient cependant détecté les signes de cette opération et avaient fait part de leur inquiétude à la hiérarchie qui n’en a pas tenu compte. Le 7 octobre à l’aube, des milliers de combattants du Hamas ont franchi la frontière après avoir neutralisé les systèmes de surveillance et se sont rués sur les kibboutz et sur un festival de musique. Ils ont tué les habitants et les jeunes sans retenue. Ils ont ramené avec eux 200 otages à Gaza. L’armée n’a pas réagi du tout. Tout le pays fut sous le choc. Le cabinet de guerre a décidé d’envoyer Tsahal à Gaza, de traquer, d’éliminer les combattants du Hamas et de ramener les otages. Ce dernier l’a fait avec détermination et sans ménager les civils. Un deuxième front a été ouvert au Liban pour affaiblir le Hezbollah. Et l’Iran est également dans la ligne de mire du Premier ministre israélien. Aujourd’hui, nombreux pensent qu’il faut maintenant sortir du cycle de la guerre et trouver des solutions politiques à ce conflit.
Patrice RABE
A propos que les malagasy sont concernées : aucun commentaire !