
Les ressources naturelles représentent une grande fortune mais restent mal exploitées à Madagascar. Il est possible de valoriser et d’exporter ces richesses, a-t-on appris lors du forum sur le commerce et l’environnement qui se tient à l’Ibis Ankorondrano, depuis hier.
Les opportunités d’exportation des ressources naturelles de Madagascar peuvent contribuer fortement à la croissance et au développement économique du pays. C’est dans cette optique que les participants à la table ronde à l’Hôtel Ibis se concertent, depuis hier et jusqu’à aujourd’hui, pour l’amélioration des exportations, tout en préservant l’environnement. « Des experts internationaux dans ce domaine apportent leurs expériences pour nous permettre de valoriser nos ressources naturelles, pour une exploitation et une amélioration de nos exportations. Pour cela, il faut identifier les ressources dont l’exploitation est bénéfique pour tous et élargir la chaîne de valeur de ces ressources. Pour l’heure, malgré les opportunités qu’offrent la faune et la flore, cela reste inexploité ou mal exploité à cause des contraintes de l’offre, des exigences des marchés extérieurs que l’on n’arrive pas à satisfaire, des concurrences malsaines, etc. », a affirmé le ministre du Commerce et de la Consommation, Narson Rafidimanana, lors de l’ouverture de l’atelier, hier. A noter que cette rencontre est organisée, en collaboration avec l’ITC (Centre de commerce international).
Légalité. Certes, les ressources naturelles ont rendu riches certains exploitants. Beaucoup sont même devenus milliardaires en très peu de temps. D’après le ministre de l’Environnement, de l’Ecologie et des Forêts, Anthelme Ramanana Ramparany, on peut très bien exploiter ces ressources naturelles, mais il faut que cela se fasse dans la légalité et le respect strict des réglementations en vigueur, pour pouvoir préserver l’environnement et la durabilité de ces richesses considérées comme patrimoine commun. « Ces ressources ne sont pas inépuisables. Il faut éviter les exploitations illicites et abusives pour une commercialisation durable », a-t-il soutenu. Bref, la table ronde se poursuit ce jour et avec l’ITC, les techniciens malgaches sont à la recherche de solutions pour permettre une exploitation durable de nos richesses naturelles.
Antsa R.