
C’est un des leviers de développement économique du pays mais ce secteur nécessite des personnes qualifiées en la matière pour ce faire.
L’Institut National du Commerce et de la Concurrence (INCC) vient de former quarante jeunes qui sont prêts à travailler dans le secteur du commerce extérieur. Ils ont suivi une formation de trois mois sanctionnée de certificat leur permettant de maîtriser bien ce domaine. En fait, « Le commerce extérieur occupe une place prépondérante dans le développement du pays. C’est un levier du développement économique. Il crée des emplois et il permet de rééquilibrer la balance commerciale du pays. L’un des rôles du Ministère du Commerce et de la Consommation est d’apporter son soutien aux opérateurs pour que ceux-ci puissent améliorer aussi bien la quantité que la qualité de leurs produits destinés notamment à l’exportation », a expliqué le ministre du Commerce et de la Consommation, Henri Rabesahala, lors de la sortie officielle de cette 3e promotion du cycle court dénommée « Manohysoa », qui s’est tenue tout récemment à la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo.
Opportunités de marchés. En effet, « il faut du savoir-faire pour se démarquer. Le professionnalisme est également important étant donné que nous avons l’objectif de formaliser le secteur commercial. C’est un effort à long terme qui nous attend », a-t-il poursuivi. Dans la même foulée, les opportunités de commerce extérieur se multiplient étant donné que les marchés de l’AGOA, de la SADC, de la COI et du COMESA s’ouvrent à Madagascar. « Nous ne devons plus ainsi de nous contenter du marché intérieur », a-t-il enchaîné. Force est de remarquer que les jeunes Malgaches ont à leur portée une école supérieure du commerce, qui est l’INCC, sous tutelle du ministère du Commerce. Le ministre de tutelle tient à préciser que la formation prodiguée par cet institut rivalise avec les formations supérieures de commerce à l’extérieur du fait de la qualité des enseignants. Il a également encouragé ces jeunes formés à renforcer leurs connaissances linguistiques comme le français, l’anglais, l’arabe et le mandarain qui sont autant d’opportunités de marchés.
Concours. Par ailleurs, « L’INCC constitue la fierté de notre département ministériel », a ajouté le ministre du Commerce, Henri Rabesahala. Notons que le cycle long est également ouvert à tous ceux qui désirent acquérir un diplôme supérieur professionnel spécialisé en commerce, équivalent à un Bac +3. L’admission au sein de l’INCC basé à la Maison des Produits 67ha se fait par voie de concours.
Navalona R.