
Les longues procédures et les formalités compliquées constituent un frein aux exportations. Pour supprimer cette barrière non tarifaire à l’export, les acteurs de ce secteur se sont réunis à Mantasoa. Au centre des discussions : la mise en place d’un guichet unique pour faciliter les démarches administratives.
La mise en place du GUE ou Guichet unique à l’exportation est une urgence, selon les acteurs et les promoteurs des exportations de Madagascar. Dans le but de faciliter les démarches administratives, une rencontre a été organisée à l’hôtel l’Ermitage Mantasoa, les 21 et 22 mai 2014. Pour les participants au conclave, la mise en place du GUE améliorera l’image de notre pays, notamment pour la sécurisation des opérations. Par ailleurs, la lourdeur des procédures nécessite des solutions efficaces. En effet, il a été évoqué que, deux départements différents délivraient parfois une autorisation similaire, certains textes sont désuets, incohérents ou tout simplement inexistants ; ce qui entraine une interprétation erronée sur les systèmes d’exportation tant au niveau des usagers que celui de l’administration.
Participants. Presque toutes les entités concernées ont été présentes à ce conclave, si on ne cite que les départements ministériels en charge du Commerce et de la Consommation, de l’Agriculture et du Développement Rural, des Finances et du Budget, de l’Elevage et de la protection animale, l’Environnement, de l’Ecologie et des Forêts, de la Santé Publique, de l’Artisanat, de la Culture et du Patrimoine, des Ressources Halieutiques et de la Pêche, et enfin celui auprès de la Présidence chargé des Ressources Stratégiques. Outre les ministères, ont également participé à la concertation, la Fédération des Chambres de Commerce et d’Industrie, GASYNET, le PNUD, et les Organismes d’appui tels que l’ITBM, et l’EDBM.
Simplifiées. Le GUE sera l’interface unique de l’Administration pour les opérateurs. D’après les explications fournies, il appartient à toutes les entités de désigner leurs représentants et de coordonner les procédures à leurs niveaux respectifs, afin d’arriver à un allègement progressif, notamment en termes de temps et de nombre de documents à fournir. Par ailleurs, une dématérialisation des autorisations sera mise en place suivant le principe du GUE à l’importation. Lors de la rencontre, les participants ont déjà présenté les éventuels allègements de formalités administratives qui sont faisables. Les autorisations pouvant être dématérialisées, le seront, a-t-on appris.
Antsa R.