
La modernisation de la COI Horizon 2030 est sur la bonne voie sous l’impulsion du Secrétaire général, Edgard Razafindravahy.
Projet GPS
Un mois, enfin presque, après l’appui structurant au Centre de surveillance des pêches de Madagascar qui en a fait la demande auprès de la COI, cette dernière a également donné une suite positive à la recommandation du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) concernant la création d’une École en administration électorale dans la Grande Ile. Une école qui cadre avec le « projet Gouvernance, Paix et Stabilité » (GPS) de l’organisation intergouvernementale, selon Edgard Razafindravahy. En expliquant hier, l’importance de pareille école dans l’amélioration de l’environnement électoral dans la Région en général et à Madagascar en particulier. Surtout à l’approche des sénatoriales et d’éventuelles consultations populaires à venir.
Partenariat
Comme son abréviation l’indique, le projet GPS consiste à mieux accompagner ou guider l’ensemble du processus électoral. Selon Dama Arsène Andrianarisedo, « le partenariat entre la COI et la CENI vise à renforcer les compétences et l’expérience des acteurs électoraux ». Edgard Razafindravahy de noter pour sa part que le projet GPS financé par l’Agence française de développement (AFD), est une composante spécifique consacrée à l’appui des États membres de la COI à l’organisation des élections. D’où la mise en place d’un réseau regroupant les organes électoraux de la Région comprenant entre autres la CENI dont la proposition a été retenue par tous les Etats membres. Y compris par la France (à travers La Réunion) qui a été représentée hier par l’ambassadeur Arnaud Guillois. C’est à l’image d’Edgard Razafindravahy qui a été, faut-il le rappeler, élu à l’unanimité au poste de SG qu’il a mis à profit pour mettre sur la bonne voie, la modernisation de la COI Horizon 2030.
Harmonisation
Le choix de l’Ecole Nationale d’Administration de Madagascar (ENAM) représentée par le DG, Agnès Agnona, pour le lancement de l’atelier, augure de la création de la future École en Administration Électorale qui permettra d’harmoniser les concepts et cadres électoraux dans la Région. L’atelier comporte quatre modules de formation. 120 acteurs électoraux participent à la première étape qui a débuté hier, pour une durée d’une semaine. Un deuxième module de formation est prévu en 2026 avec la participation de tous les acteurs électoraux. De la société civile à la CENI, en passant par les politiques.
Système électoral crédible
« Il ne peut y avoir de développement ni de stabilité durable sans un système électoral solide et crédible », a spécifié le SG de la COI. Laissant entendre d’une manière intrinsèque que l’Ecole d’administration électorale contribuera à asseoir la stabilité et la crédibilité des élections afin de diminuer le volume du contentieux électoral et de prévenir la survenue de crise postélectorale comme en 2002. Le vice-président de l’Assemblée nationale, Augustin Andriamananoro de noter du reste que « Madagascar a été choisi parmi les 5 États membres pour accueillir cet atelier ». Avec sans doute, l’appui du SG de la Commission de l’Océan Indien qui a souligné l’importance de cet « atelier de lancement formations de professionnalisation en Administration » qui débouchera à terme par la création d’une École. Et ce, « pour la promotion d’une bonne gouvernance électorale à Madagascar et dans l’Océan Indien ».
R.O




Tena hafa kely indray ity raharaha a ,ny filohan ny ceni no nipoiran ny soso kevitra hamorona izao sekoly izao ,fa nisy inona hono ???? sa izao ilay hoe fihovam po sa fihovam penitra mahery vaika ???? Tsy ratsy akory ilay izy fa mety hampiova inona hono tompoko ?????
J’aurais préféré un centre de déformation kolikoly!!!