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lundi, mai 12, 2025
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Commission électorale : Le magistrat élu par la Cour Suprême invalidé

Certains nouveaux représentants de la Ceni font déjà l’objet de contestation.

Les organes en charge des élections prennent forme actuellement. La majorité des nouveaux membres de la commission électorale nationale indépendante a été constatée officiellement par un décret présidentiel, conformément aux dispositions légales.

La prochaine étape sera, en effet, la prestation de serment pour les nouveaux représentants des différentes entités prévues par la loi 2015-020 relative à la commission électorale et qui devraient constituer la formation permanente de cet organe pendant les six prochaines années. Le décret présidentiel 2021-1200 du samedi 30 octobre dernier a officialisé la nomination des sept nouveaux membres de la commission en charge de la gestion des élections. Il s’agit entre autres de Laza Rabary Razafimamonjy, Abdallah Houssein, Roger Marc Fidimiafy, Jacques Ravalitera et Ando Andriamalazaray. La publication du décret est intervenue quelques heures après l’élection de Laza Rabary Razafimamonjy à Anosikely. Cet administrateur civil de carrière a été choisi par les sénateurs pour représenter leur institution auprès de la commission d’Alarobia.

Ordre sortant. Le représentant de l’ordre des avocats a été également nommé par le président de la République, samedi dernier. Il s’agit de Guy Jeannot Razafindraibe qui a été élu par un bureau sortant de l’ordre des avocats en septembre dernier, avant la mise en place en octobre de la nouvelle équipe de cet ordre professionnel. Pourtant, le nom du journaliste Marc Antoine Klimchand, élu par le bureau sortant de l’ordre des journalistes dirigé par Gérard Rakotonirina n’a pas été validé par le décret présidentiel. Il y a lieu d’évoquer, dans ce cas, un deux poids deux mesures. Le président de la République a décrété l’ancien directeur de publication de Viva TV, et non moins membre de cabinet du ministre de la Communication et de la Culture, Soava Andriamarotafika qui, lui, a été élu, jeudi 28 octobre dernier, par le nouveau bureau de l’ordre des journalistes. Ce dernier représente alors les journalistes auprès de la commission électorale. En tout cas, il a reçu les félicitations de Marc Antoine Klimchand. Toutefois, ce dernier a soutenu que « les étapes franchies resteront à jamais gravées dans l’histoire de notre République, et ce n’est qu’une partie remise ».

Cour Suprême. Deux postes restent vacants auprès de la formation permanente de la commission électorale parmi les neuf qui devraient y siéger. Mais les titulaires vont être « connus dans les jours qui viennent », a noté la Présidence de la République. Il s’agit notamment du quota du président de la République, qui n’a pas encore fait l’objet d’une publication. Et celui qui devrait représenter la Cour Suprême, qui, pourtant, a bouclé, en mi-octobre dernier, l’élection de Tiana Randrianarivonantoanina. Mais le nom de ce magistrat qui occupe actuellement les fonctions de Commissaire de la Loi auprès du Conseil d’Etat est complètement occulté dans le décret présidentiel du samedi 30 octobre constatant les nouveaux membres de la Ceni. Jusqu’à présent, Tiana Randrianarivonantoanina ne sera pas encore commissaire électoral et le président de la République ne le reconnait pas comme tel. Une situation qui ne manquera pas d’alimenter les polémiques dans le microcosme.

Contestation. D’ailleurs, le processus des élections qui ont sorti les noms des nouveaux membres de la commission électorale n’a pas été à l’abri des critiques. Au niveau de l’Assemblée nationale, des députés ont soulevé certaines « anomalies » dans l’élection d’Houssein Abdallah. Les procurations utilisées par certains députés sont jugées « irrégulières » par leurs collègues lesquels, en effet, mettent en cause la sincérité et l’authenticité du scrutin. Dans le camp de la société civile, la requête aux fins de « sursis à exécution et pour annulation » des résultats de l’élection des deux représentants d’ acteurs de la société civile au niveau du Conseil d’Etat témoigne que le processus est contesté.

Rija R. 

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