Plusieurs candidats ont du mal à digérer les résultats des communales et revendiquent avec leurs partisans, l’annulation de l’élection. Ces revendications font suite aux diverses fraudes qui ont eu lieu durant les périodes électorales jusqu’à la proclamation des résultats provisoires. Les pro-HVM accusent d’un côté, en dénonçant que l’association des candidats est responsable de plusieurs fraudes. L’alliance des candidats de l’autre côté, estime pareillement que le parti au pouvoir a été favorisé, mais que la population antsiranaise a fait son choix avec l’élection du candidat issu du MAPAR. Un résultat qui a vu d’ailleurs, le soutien de la population par des témoignages à la presse qu’en cas de boycott, ces partisans sont prêts à descendre dans la rue.
Mais de simples citoyens dénoncent généralement que « cette élection a été le pire de toute élection qui a eu lieu dans le pays en termes de fraudes électorales et ou corruptions. Cette fois-ci, et pour la première fois, nous avons constaté que les chefs « fokontany » n’ont aucune valeur ». Notamment, le cas des insultes et de diffamation publique à l’encontre d’un chef « fokontany » dans un bureau de vote qui a fait rage du quartier Scama par un parlementaire. Mais également, des altercations verbales entre le chef « fokontany » de Lazaret Sud, chassé du bureau de vote par un ancien maire qui a failli provoquer une vindicte populaire. « Les chefs « fokontany » ne sont-ils pas les représentants de l’Etat dans leur circonscription respective ? » s’est demandé un témoin. Une candidate issue du Viavy Vognono, a, elle-même fait une déclaration à la presse pour l’annulation de l’élection car elle a été victime de « coup-bas » par la suppression de son nom dans la liste électorale. Elle comptait même déposer des plaintes auprès du tribunal administratif si ce n’est déjà fait. En tout cas, face aux résultats provisoires de l’élection communale à Antsiranana, des « guerres froides » subsistent entre les candidats anti et pro-HVM bien que le résultat officiel ne soit proclamé. Histoire à suivre…
J.Chirac