
Fin prêt pour la course à la mairie d’Antananarivo. Hery Rafalimanana, ancien PDS du temps de l’ancien régime a annoncé sa détermination. « Le passé m’a beaucoup appris et j’en ai tiré des leçons. Indépendamment de mes convictions politiques, je compte rééditer mes expériences pour restaurer la capitale.» avance le prétendant au poste du premier magistrat de la Ville des mille. Dans sa vision technocratique, la prise en compte de la croissance démographique de la capitale est, selon lui, primordiale quant à la mise en œuvre de toute stratégie du développement. Les infrastructures, l’urbanisation, le transport, la circulation urbaine doivent suivre cette évolution. Un renforcement de l’éducation civique des concitoyens figure également parmi sa ligne d’idée. Il s’est pourtant privé d’étaler les détails de sa stratégie de restauration de la capitale, qu’il se dit rapide puisqu’il n’est pas encore l’heure de la propagande. Il s’est permis de faire un constat personnel dévoilant que Tana est maintenant dans une situation chaotique. « Jamais la capitale n’a connu une dégradation pareille. C’est presque devenu une fatigue psychologique de sortir de la maison à nos jours. Je ne me permets pas de croiser les bras et d’assister à cette déperdition flagrante » insiste-t-il. Cette ambition de gagner la mairie ne date pas d’hier. La preuve, Hery Rafalimanana a été le premier à déposer son dossier de candidature en 2010 quoique les élections communales aient été annulées. Un point qui marque encore une fois sa détermination. « Je suis du genre constructif et optimiste dans la vie. Après mon échec de 2007, j’ai décidé de me retirer de l’arène politique. Cette distanciation m’a permis de beaucoup réfléchir et maintenant, je trouve que l’heure est venue pour apporter mes expériences et mes savoir-faire pour les biens de la capitale. » a-t-il conclu.
D.R