Lors de ce débat, ils seront ainsi sur un pied d’égalité. Du moins, ils auront l’occasion d’exposer leurs points de vue mais surtout de présenter leurs programmes respectifs pour le développement de la ville des Mille.
Un débat entre les 9 candidats à la commune urbaine d’Antananarivo aura lieu demain au Carlton. Et ce, suivant l’initiative de la fondation Friedrich Ebert. Les 9 candidats ont eu leur numéro, hier, à l’organe de vérification et d’enregistrement des candidatures (OVEC) à Nanisana. Cinq descendantes d’Eve et quatre hommes sont ainsi sur la ligne de départ à la conquête de la ville des Mille. Faut-il rappeler les noms des candidats à la conquête de Tanà-ville et ce, suivant le numéro d’ordre sur le bulletin unique et panneau d’affichage, n°01 Lalatiana Ravololomanana, n°2 Harilala Ramanantsoa (Madavision), n°3 Andry Ranaivo (Stand up Tana), n°4 Harimanana Raniriharinosy (Arema), n°5 Nicole Véronique Rajerison (UNRRM), n°6 Lalao Ravalomanana (TIM), n°7 Hery Rafalimanana (Iarivo Mitambatra), n°8 Hasimbola Rakotoaritsifa (MAMIMI) et n°9 Lalatiana Rakotondrazafy (Freedom). Notons que la CUA compte 192 « Fokontany », 612 bureaux de vote et 631 319 électeurs.
Défendre ses idées. Lors de ce débat, les différents candidats vont probablement présenter leurs programmes respectifs. Ce serait une occasion pour le grand public de connaître le programme de chacun de ces candidats. Un débat qui pourrait être passionnant dans la mesure où chaque candidat va essayer de défendre ses idées. Demain, ils seront ainsi sur un pied d’égalité, car force est de constater que les moyens varient d’un candidat à un autre. Il y en a ceux qui ont largement les moyens procédant notamment à la distribution ou encore en organisant des shows électoraux. D’autres qui sont à peine visibles, du moins sur le plan médiatique. Peut-être vont-ils se les réserver pour les derniers jours de la campagne électorale. En tout cas, il y en avait ceux qui ont préféré de sillonner la capitale et de faire du porte-à-porte mais ne comptant pas trop sur le tapage médiatique. Sans oublier pour autant de tenir des mini-meetings.
Dominique R.
