
L’Union européenne veut la transparence et une méthode de travail efficace et rapide dans la gestion de ses fonds versés dans le « Basket fund » du Pacem.
Malgré les polémiques sur les procédures de déblocage de fonds au niveau de l’Union européenne, notre source a permis d’apprendre que cette dernière serait prête à apporter ses financements aux élections communales qui devraient se tenir fin novembre. L’Union européenne a versé 17 millions d’euros pour les élections précédentes. Cette fois-ci, vu le retard dans la présentation par l’Unité de Gestion de Projets (UGP) du rapport sur l’utilisation de ce fonds faramineux, les financements de l’Union européenne pourraient ne plus passer par le Pacem (Programme d’Appui au Cycle Electoral à Madagascar). Ces financements pourraient aller directement à la CENI-T. Ce qui est fort possible car Madagascar est déjà reconnu par la communauté internationale. Quoi qu’il en soit, l’UGP doit présenter le plus vite possible son rapport et améliorer sa méthode de travail ainsi que sa relation de travail avec les bailleurs de fonds de la Grande île.
En un mois. En fait, d’après nos sources, l’Union européenne ne pose pas de problème sur le délai. Si tout est clair, un mois suffit pour le déblocage de son financement. Dans cette perspective, la CENI-T a tenu hier son Assemblée générale. Cette assemblée générale a permis à ses membres de valider le plan de communication et de sensibilisation sur les prochaines Législatives partielles. Il a été également décidé hier qu’une réunion de préparation de ces Législatives partielles et des prochaines Communales aura lieu le 1er juillet 2014. Cette date n’est pas le fruit du hasard. Si les Communales auront lieu fin novembre, cette date sera la date d’ouverture du dépôt des candidatures à ces élections de proximité. Bref, tout va bien sur le plan technique. Sur le plan financier, si tout est clair sur l’utilisation des fonds versés au Pacem, le non respect des délais normaux ne constitue pas un obstacle aux financements de l’Union européenne. Tout dépend donc de la volonté politique de nos dirigeants.
RAJAOFERA Eugène