A une semaine de l’ouverture du dépôt de candidatures aux communales, les partis et groupements de partis multiplient leurs descentes sur terrain. Il en résulte que trois entités émergent du lot. Il s’agit notamment du HVM, MAPAR et TIM. Va-t-on ainsi assister à une bataille entre ces partis et groupement de partis ? Depuis un certain temps, le parti présidentiel est en train d’implanter sa base à travers les différentes régions du pays. Même n’ayant pas d’élus au sein de l’Assemblée nationale, il a mis en place la Plate-forme pour la Majorité Présidentielle (PMP). Pour pallier cet handicap, ce parti au pouvoir entend ratisser large aux prochaines élections. Avec comme objectif 1 000 communes acquises à sa cause.
Enjeux. Le MAPAR ne voulait pas être en reste. Outre, la mobilisation des pro-Rajoelina, l’association « Fitia » refait surface, à travers des octrois de dons aux sinistrés. C’est pour dire que même si actuellement, il est à l’extérieur du pays, l’ancien homme fort de la Transition ne perd pas de vue les enjeux politiques dans la Grande Ile. Mais la question qui se pose au MAPAR, est : fera-t-il cavalier seul lors des communales ? Ou va-t-il présenter une liste unique en tant que membre de l’Alliance d’Ambodivona ?
Moyens financiers. Le parti TIM avec le retour du fondateur de l’empire TIKO au pays semble reprendre du poil de la bête. Mais à y voir de près, ce parti de « Dada » est confronté à des problèmes de trésorerie. Etant donné que les comptes de Marc Ravalomanana sont gelés. Ce qui pourrait poser des problèmes aux candidats de ce parti. En effet, ils doivent ainsi trouver des moyens pour financer leurs campagnes électorales. Ce qui n’est pas évident. Par ailleurs, la mouvance Ravalomanana va en ordre dispersé, du moins officieusement.
Dominique R.