
La fixation des différents calendriers relatifs aux prochaines Communales attend l’adoption par l’Assemblée nationale des projets de loi sur les communes à statut particulier et les ressources des CTD.
Le gouvernement évite de s’aventurer dans la fixation du calendrier du dépôt de candidatures aux Communales sans l’adoption à l’Assemblée nationale des projets de loi sur les communes urbaines à statut particulier. Sinon, ce sera mettre la charrue avant les bœufs. Quoi qu’il en soit et vu la course contre la montre dans les préparatifs des prochaines élections communales et municipales, la CENI-T et le ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation ainsi que les autres organismes nationaux et internationaux impliqués dans le processus ont fixé un calendrier provisoire qui deviendrait définitif. D’après ce calendrier provisoire qui aura besoin d’être validé en Conseil du gouvernement, le dépôt de candidatures s’ouvrira le 25 mars pour être clôturé le 23 avril. Les candidats auront donc presque un mois pour déposer leurs dossiers de candidatures auprès des OVEC (Organes de Vérification et d’Enregistrement des Candidatures). Du côté de la CENI-T, on n’attend que l’adoption des projets de loi y afférents et leurs décrets d’application. A ce propos, le gouvernement envisage d’adopter tous les textes législatifs et réglementaires nécessaires aux Communales avant le 24 mars.
Report ? Certaines formations politiques semblent être prêtes à affronter les Communales du 17 juillet malgré les problèmes rencontrés dans le choix des candidats. C’est surtout les « grands » partis politiques qui connaissent ces problèmes de choix de candidats. En effet, les instances dirigeantes de ces partis parachutent des candidats qui ne sont pas adoubés par les bases. Et vice versa. Ces problèmes ne se posent pas pour les « petites » formations politiques qui n’ont pas la chance de gagner aux futures Communales. Par ailleurs, certains partis politiques roulent pour le report de la date de 17 juillet 2015. Report qui ne serait pas envisageable pour le régime en place qui a besoin de stabiliser le plus tôt possible ses fondations par l’élection du plus grand nombre de maires. Autrement dit, si le HVM veut compenser l’instabilité politique à l’Assemblée nationale, il est condamné à faire élire un plus grand nombre de maires aux Communales du 17 juillet. Pour le TIM de Marc Ravalomanana et le Mapar d’Andry Rajoelina, deux autres grandes formations politiques, l’enjeu des prochaines Communales réside dans la préparation aux Présidentielles de 2018. Plus ils ont des maires, plus ils n’ont pas du mal à affronter le rendez-vous de 2018.
R. Eugène