
La Commission de l’océan Indien (COI) est une organisation intergouvernementale créée en 1982 à Port Louis (Maurice) et institutionnalisée en 1984 par l’Accord de Victoria (Seychelles).
Madagascar a abrité la 30e session du conseil des ministres de la Commission de l’Océan Indien (COI). Ce sommet s’est tenu, hier, à l’hôtel Carlton. Et qui a vu la participation des 5 pays membres, notamment Madagascar, Maurice, Seychelles, Maurice et La Réunion. Lors de son allocution, la ministre des Affaires Etrangères, Atallah Béatrice, de déclarer que « Madagascar serait heureux d’accueillir les observateurs de la COI ». Avec la déclaration des Etats-Unis d’envoyer des observateurs électoraux aux prochaines municipales et communales, la COI sera aussi de la partie. Ces observateurs internationaux vont ainsi prêter main forte aux observateurs nationaux notamment ceux du Kmf-Cnoe. La ministre des Affaires Etrangères a aussi mis en exergue qu’une telle rencontre ne fait que renforcer le rapprochement entre les pays membres tant sur le plan aérien que maritime. Elle a également annoncé la mise en place du centre régional de fusion d’informations maritimes. De son côté, le chargé d’Affaires de la délégation de l’Union européenne à l’île Maurice, Aldo Dell’Arricia, a déclaré, lors de l’ouverture de la 30e session du conseil des ministres de la commission de l’Océan indien l’octroi de 100 millions d’euros à la COI par l’Union européenne.
Mission principale. Faut-il rappeler que la Commission de l’océan Indien (COI) est une organisation intergouvernementale créée en 1982 à Port Louis (Maurice) et institutionnalisée en 1984 par l’Accord de Victoria (Seychelles). Elle réunit cinq pays de la région océan Indien dont l’Union des Comores, France/Réunion, Madagascar, Maurice, Seychelles. Sa mission principale est de resserrer les liens d’amitié et de solidarité entre les populations de l’Indianocéanie, et de bâtir des projets régionaux de développement durable, destinés à les protéger, améliorer leurs conditions de vie et préserver les ressources naturelles dont elles dépendent fortement. Seule organisation régionale africaine composée exclusivement d’îles, la COI défend leurs intérêts insulaires sur la scène régionale et internationale et promeut un développement plus durable et solidaire.
Dominique R.