L’Etat doit trouver un budget de 29 milliards d’ariary pour pouvoir organiser convenablement les élections communales le 17 juillet prochain.
Le Conseil du gouvernement d’hier a pris le décret convoquant les électeurs à se rendre aux urnes le 17 juillet 2015 pour élire les maires. La balle est désormais dans le camp de la CENI-T qui sera chargée de l’organisation de ces Communales. « C’est toujours la CENI-T qui sera en charge de l’organisation des Communales. », a précisé hier à Alarobia, Mme Attalah Béatrice, en marge de la remise de la médaille de chevalier de l’Ordre National au conseiller technique principal du Pacem, Simon Pierre Nanitelamio. Une occasion pour la présidente de la CENI-T d’expliquer : « Les membres de la CENI-T vont se réunir en assemblée générale pour élaborer la feuille de route relative aux préparatifs électoraux. » Interrogée sur les moyens financiers dont on aura besoin pour l’organisation des Communales, Mme Attalah Béatrice de faire savoir : « Il nous faudra environ 29 milliards d’ariary. Ce budget inclut celui à allouer pour la sécurisation du processus électoral et l’achat des matériaux électoraux. Le Pacem sera maintenu. Mais, certains bailleurs comme l’Union européenne préfèrent verser directement leur aide financière au ministère des Finances étant donné qu’ils reconnaissent déjà le régime en place. »
Mardi prochain. Sur le plan technique, la présidente de la CENI-T a fait savoir qu’il faut 7 décrets pour que les Communales du 17 juillet puissent être organisées. A ce propos, le Conseil des Ministres d’hier a pris le décret de convocation d’une session extraordinaire de l’Assemblée nationale prévue débuter mardi prochain. Plusieurs projets de loi sont à l’ordre du jour dont celui relatif aux trois Communes à statut particulier. Les textes sur les Sénatoriales seront également soumis à l’adoption des députés durant cette session extraordinaire. Pour revenir aux préparatifs des Communales du 17 juillet 2015, la présidente de la CENI-T a annoncé dès hier ses descentes au niveau des démembrements de la commission électorale pour sensibiliser ces derniers sur les opérations à entreprendre. Par ailleurs, Mme Attalah Béatrice a lancé un appel aux observateurs internationaux, à venir à Madagascar.
R. Eugène
