La réhabilitation de la ville des mille ne se fera pas en un jour et les candidats se présentant à l’élection municipale de Tana en sont parfaitement conscients. La charge de maire de la CUA sera très lourde à supporter car le travail à abattre sera titanesque. Il ne faudra plus ces crispations et ces passes d’arme entre la mairie et le pouvoir central qui ont fait beaucoup de tort à la ville. Les défis à relever sont nombreux et il faut une véritable synergie pour en faire une capitale digne de ce nom.
Communales : une campagne électorale sans langue de bois
La réhabilitation de la capitale nécessite des investissements importants et il faudra tout l’entregent et le savoir faire du prochain maire pour trouver des financements tant intérieurs qu’extérieurs. Il est nécessaire que l’équipe en place quelle qu’elle soit ne soit pas victime de ces « croche pieds » du pouvoir central si néfastes par le passé. Cette élection est bien entendu politique et chaque camp désire s’imposer, mais il y a un consensus à trouver pour conscientiser la population d’Antananarivo. C’est l’intérêt général qui devrait être mis en avant. La dégradation de l’environnement urbain devrait être mise en avant pour conscientiser les citoyens de la capitale. C’est cet éveil de l’intérêt général qui devrait dicter la conduite des candidats. lors de la campagne électorale. A la différence des autres consultations qui se sont tenues cette année, on note une certaine retenue de ceux qui vont se présenter aux communales. Cela tient certainement à la personnalité de ces derniers qui ne veulent pas manier la langue de bois. Les attaques personnelles devraient être exclues car ce sont de personnalités de la nouvelle génération qui sont maintenant en première ligne. Ces jeunes hommes n’ont pas de contentieux entre eux et, c’est par une argumentation bien structurée qu’ils vont tenter de convaincre les électeurs.
Patrice RABE