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dimanche, août 10, 2025
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Communauté internationale : Crainte d’un coup d’Etat militaire

episcopa-uneLe schéma de 2009 est à éviter à tout prix pour la communauté internationale.

La communauté internationale, à travers la mission de suivi électorale de l’Union européenne conduite par Koen Vervaeke, n’a pas caché ses inquiétudes et sa crainte d’un coup d’Etat militaire à Madagascar. C’est ce qu’on a appris lors des rencontres qui ont eu lieu récemment à Tsarasaotra entre cet émissaire de l’Union européenne et les politiciens malgaches dont ceux de l’Armada et du TIM. Pour Koen Vervaeke, toute prise de pouvoir par l’Armée est fatale pour le pays. Il a sollicité l’adhésion de la classe politique à la préparation des élections présidentielles de 2018. L’Armada dont la délégation a été composée de Hajo Andrianainarivelo, Christine Razanamahasoa, Camille Vital et Robinson Jean Louis, bref des têtes pensantes de la plateforme « Mitsangàna Ry Malagasy », n’a pas certainement adhéré à cette position de l’Union européenne. Ces anciens dirigeants de la transition veulent le départ de Hery Rajaonarimampianina et roulent pour une nouvelle transition qui « aura pour mission de refonder le système ».

Nouvelle Constitution. A entendre les opposants au régime en place, ils ne feraient pas un coup d’Etat. Ils demandent la démission du président de la République pour pouvoir mettre en place de nouvelles structures qui seraient dévoilées lors de la concertation nationale programmée par le DFP (Dinika ho Fanavotam-Pirenena » vers la fin de ce mois. Des schémas circulent déjà dans les coulisses. D’après Ralison Roger, la démission du président de la République serait suivie de la dissolution des Assemblées parlementaires. Cet ancien membre du CST (Conseil Supérieur de la Transition) prône la mise en place d’une Assemblée constituante qui aurait pour principale mission d’adopter une nouvelle Constitution. D’autres schémas sont proposés dont la mise en place d’une nouvelle CENI. Force est de constater que les opposants auraient du mal à s’entendre sur un unique schéma. Actuellement, ils ne sont pas encore en mesure de répondre à la question de savoir qui vont diriger le pays en cas de démission de Hery Rajaonarimampianina.

Services de renseignements. En mobilisant ses services de renseignements, le régime Rajaonarimampianina prend au sérieux les rumeurs de coup d’Etat qui circulaient. Il y a une semaine, tous les camps militaires étaient consignés. Les dispositifs de sécurité sont renforcés à l’approche du Sommet de la Francophonie. Le DFP vient d’ailleurs d’annoncer urbi et orbi que des changements auront lieu avant ce Sommet. En tout cas, le régime en place est ces derniers temps la cible des critiques acerbes, non seulement des opposants politiques, mais aussi de la société civile. Après le SefaFi, c’était avant-hier au tour de la KMF/CNOE de dénoncer ses défaillances. En tout cas, la classe politique est divisée sur la solution à adopter : organiser une élection présidentielle anticipée ou attendre la fin du mandat du président Hery Rajaonarimampianina ?

R.Eugène

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