
Les conseillers municipaux de la commune urbaine d’Antananarivo ont débuté hier leur session ordinaire. Une séance qui va durer 10 jours et abordera, entre autres, les finances qui vont alimenter le budget de l’année prochaine pour la municipalité dont l’équipe en place entrera dans son mi-mandat. Il s’agit de discuter des dispositifs en place ainsi que les autres leviers qui devraient être opérationnels pour améliorer le niveau de la trésorerie de la commune et d’augmenter sa capacité d’investissement en vue de la réalisation des projets lancés par le maire. Notamment, l’impôt foncier sur la propriété bâtie. La municipalité a lancé depuis juillet dernier le recensement des propriétés bâties et des terrains dans le cadre de ce dispositif fiscal pour renflouer ses caisses. Cette année également sera marquée par le transfert du projet de gestion des places de parking de la ville aux mains de la commune, et le lancement du projet train urbain. Au niveau de la recette, la commune urbaine pourrait faire bondir les chiffres pour l’année 2022.
Cette session qui vient de débuter a poursuivi celle de la semaine dernière durant laquelle l’organe délibératif de la commune a déjà tranché sur le cas des taxi-moto dans la capitale. Ces derniers ont bloqué l’autorisation pour la mise sur les rails de ce nouveau métier qui a pris de l’ampleur durant quelques années. Les taxi-motos continuent alors d’opérer dans la clandestinité dans la ville faute d’approbation des conseillers municipaux, lesquels ont conforté la position du maire Andriatsitohaina. Ce dernier a manifesté son rejet pour ce genre de transport public qui a pourtant la part belle dans les grandes villes asiatiques. En province, comme à Mahajanga, Toamasina ou Antsiranana, l’existence des véhicules motocyclettes qui opèrent dans la ville pour du transport à bas prix a fait presque disparaître les taxis classiques.
Rija R.