
Des déviations et des routes fermées à la circulation dans la capitale jusqu’au 04 octobre 2020, c’est ce qu’indique la commune urbaine d’Antananarivo dans un communiqué publié le vendredi 04 septembre 2020.
Cette réorganisation du trafic routier est nécessaire en raison de la réfection des routes opérée par le ministère de l’Aménagement du territoire et des travaux publics. Des travaux nécessaires vu le mauvais état des routes de la capitale actuellement. Cependant, une partie de l’opinion publique se demande pourquoi cela n’a pas été fait durant les cinq mois de confinement et de reconfinement. Période durant laquelle les rues étaient presque vides.
Réorganisation. Peu importe, voici comment se réorganise le trafic pour les usagers de la route jusqu’au début du mois d’octobre : tous les véhicules venant des 67 ha (garage) devront emprunter l’itinéraire FDC Ampasika- Andohatapenaka coco plastika- 67 ha (Vatobe)- et 67 ha (Ny Havana). Dans le sens inverse, les usagers de la route suivront l’itinéraire 67 ha (Ny Havana)- 67 ha (Vatobe), Andohatapenaka- et 67 ha (garage). Ces changements s’appliquent à tous les véhicules sans aucune exception. Par ailleurs, il convient également de noter que l’équipe de la mairie a procédé depuis peu au retrait des poteaux métalliques qui gardaient les places de parking du côté d’Ambondrona et de Faravohitra. Ces poteaux, en plus de dégrader la chaussée, ne seraient pas nécessaires en raison du peu d’espace disponible pour se garer à Antananarivo, selon la CUA. Pour ceux qui ont besoin de réserver des places, ils doivent demander une autorisation auprès de la « commission parking » et pourront ainsi obtenir des plaques mobiles et non des poteaux métalliques.
Prévision du trafic. Il est fort probable que les embouteillages vont reprendre à Antananarivo avec ces projets de réfection de routes, le retour en classe des enfants et la reprise des transports en commun. Après le vide entraîné par le Covid-19, la ville des Mille est en passe de retrouver son train-train quotidien où piétons, marchands, minibus, taxis et agents de la circulation forment ensemble l’ambiance qui rend unique la capitale malgache.
Anja RANDRIAMAHEFA