Assainissement, hygiène, une bonne gouvernance financière, sécurité des personnes et de leurs biens, gestion de la circulation, gestion des marchés et des marchands/commerçants…Harilala Ramanantsoa a eu un mois pour goûter aux défis inhérents à la magistrature de la ville. Elle en veut plus et entend apporter sa pierre à l’édifice en se portant candidate à l’élection municipale prévue au mois de décembre prochain.
Des avancées ont été menées en un temps record. C’est ce qu’on peut retenir des propos de la Présidente de la Délégation Spéciale d’Antananarivo face aux journalistes locaux, hier. En effet, en tout juste un mois à la tête de la Ville des Milles, la femme d’affaire et femme politique a su insuffer un vent de changement apparent dans la gestion de la cité. En haut de la liste se trouve la gestion de la circulation dans certains points noirs. L’on peut citer les efforts marqués dans le quartier de Behoririka ou encore des Petites vitesses pour fluidifier la circulation en plein centre ville. La résolution des problématiques relatives à la délivrance et à la gestion des licences pour les commerçants figurent également parmi les réalisations de l’équipe dirigeante actuelle. Des avancées qui n’ont pas été rendues possibles sans la collaboration des marchands d’Antananarivo selon les explications de Harilala Ramanantsoa. Profitant de l’occasion, celle-ci a tenu à spécifier qu’en prenant les rênes de la commune, elle a tablé pour un mandat de cinq mois. Une façon pour elle de dire que beaucoup reste à faire quant à l’objectif « redorer le blason de la ville d’Antananarivo. »
Faiblesses
«Quand j’ai pris la direction de la ville d’Antananarivo, j’étais confrontée à un constat : la Ville d’Antananarivo est vulnérable». Les propos d’Harilala Ramanantsoa interpellent sur la nécessité pour toutes les parties prenantes de travailler en synergie pour garantir la refondation de la cité. «J’espère que la personne qui va me succéder va continuer les efforts déjà entrepris», a-t-elle lancé. L’entretien avec la PDS a également permis de savoir que la vulnérabilité d’Antananarivo est surtout financière. 20% seulement des recettes prévues pour le budget primitif 2023-2024 sont rentrées dans les caisses de la commune urbaine. Ce qui est loin de suffire, a déclaré Harilala Ramanantsoa. Cette dernière attribue la situation à un manque apparent de transparence en matière de recouvrement des recettes et des dettes au sein de la commune. Certaines parties profitent ainsi de la situation pour ne pas honorer leur dette auprès de la CUA, déplore la PDS. Pour changer la donne, celle-ci préconise de mettre en place une bonne gouvernance financière avec la transparence comme leitmotiv. Ce qui impliquerait la discipline et la sévérité dans le respect des normes établies.
José Belalahy
On aura des appréciations précises sur le bilan à la tête d’une marie non pas le temps de faire des actions éphémères pour sa propagande électorale avant l’heure mais dont l’efficience sur la vie de la cité n’est pas acquise et ne perdure . La question cruciale c’est de s’interroger pourquoi toute cette précipitation maintenant . Personne n’est dupe que ce sont des manœuvres politico-politiciennes téléguidées par Rainilainaga avec sa paranoïa maladive de voir l’hôtel de ville lui échapper . Avec des règles de jeu électorales claires et transparentes cette pédante sainte-nitouche qui n’a que le bagage intellectuel pioché comme Radomelina dans l’événementiel ne passera pas et elle n’aura comme consolation que améliorer avec le coup de pouce des volomboasary babakoto son score de 3,17 % en 2015 , CHICHE !