« Kilokolo » se tient à Tana pour la septième année consécutive. Cette plate-forme touristique dont le but est la sensibilisation au civisme et à la citoyenneté, cette année s’est tenue dans sept écoles primaires publiques.
Danser pour l’amour de la danse, c’est bien. Mais danser et faire danser pour une bonne cause, c’est encore mieux. Chaque année depuis 2009, la compagnie Lovatiana met en place « Kilokolo ». Une plate-forme artistique dont les activités sont menées au sein des écoles primaires publiques de la Capitale. L’objectif principal ? Promouvoir le droit des enfants au niveau de ces EPP à travers des ateliers artistiques dont la danse, le théâtre, le chant, ou encore le cirque. Entamés au mois de février, ces ateliers qui, pour cette année, se sont tenus dans sept EPP, ont été restitués depuis le début du mois de juin. Elles se poursuivront tout le long de ce mois. Après Ampefiloha, Antanimena II et Analakely, ce sera au tour des bénéficiaires au sein des EPP d’Ampasanimalo, Bernard Canut, Avaradoha et 3G Hangar de montrer ce qu’ils ont acquis tout au long de ces cinq mois d’apprentissages et de formation. Les élèves, pour rappel, se produiront gratuitement au sein même de leurs écoles. Les artistes et chorégraphes professionnels ayant participé aux ateliers et formations participeront eux aussi à ces restitutions dont le programme ne se limite pas seulement à un spectacle de danse, mais également à une sensibilisation su public sur le civisme et la citoyenneté.
Continuité. Après Tananarive, la compagnie Lovatiana projette de mener les mêmes actions au sein de sept autres écoles primaires publiques, mais cette fois, dans la région Analanjirofo. Le programme se tiendra sur trois mois : en octobre, novembre et décembre. « Si cette année, les activités se sont développées, c’est au grâce au soutien des différents partenaires locaux notamment l’équipe pédagogique Kilololo, la Circonscription d’Antananarivo Renivohitra, le Programme Dinika-Appui à la société civile, Madagascar National Parks (MNP), Handicap International et la Compagnie Rary… que nous remercions de tout cœur ».
Mahetsaka
