C’est une catastrophe humanitaire effroyable que nos voisins du Mozambique et du Zimbabwe ont subi après le passage du cyclone Idai. Il y a plusieurs centaines de morts, voire un millier selon certaines sources et des contrées totalement dévastées. On ne peut que manifester notre compassion à ces pays amis tout en pensant que nous l’avons échappé belle. Mais notre soulagement ne peut être que temporaire car la saison cyclonique n’est pas terminée et on n’est pas à l’abri d’autres météores de ce genre qui peuvent se former sans qu’on n’y prenne garde.
Compassion des Malgaches pour leurs voisins durement frappés par le cyclone IDAI
Madagascar, pour l’instant, a été épargnée par les cyclones. Elle est cependant habituée à subir les assauts des dépressions tropicales qui se forment dans l’Océan Indien. Idai l’a tout juste frôlée et elle n’a eu à déplorer qu’un mort, deux disparus et des dégâts matériels. C’est vers les côtes du Mozambique qu’Idai s’est dirigé et a ravagé tout sur son chemin, traversant également le Zimbabwe. Les gouvernements de ces pays ont adressé à la communauté internationale un appel de détresse. Les Nations Unies ont signalé la gravité de la situation sur place. Les images qui ont été rapportées par certains journalistes sur place montrent un véritable chaos. La mobilisation des aides internationales va se faire dans les jours à venir. Les Malgaches ne peuvent qu’exprimer leur compassion, mais ils savent que cela peut aussi leur arriver. Il y a la formation de plusieurs systèmes dans l’Océan Indien qui peuvent évoluer en dépressions tropicales, approcher nos côtes et se transformer en cyclones. Les services météorologiques appellent à la vigilance car on peut à tout moment subir les mêmes épreuves que nos amis mozambicains et zimbabwéens. Le BNGRC est opérationnel et est prêt à déployer ses moyens sur le terrain si cela s’avère nécessaire. On doit se dire que l’avenir n’est pas écrit et qu’on peut vivre la même situation que nos voisins de la côte Est de l’Afrique.
Patrice RABE