
Les concepteurs des sujets du baccalauréat 2020 ont commencé hier la période de quarantaine. Les sessions de cette année se veulent être à l’abri de toutes perturbations.
Timing respecté pour le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique en ce qui concerne les préparations des examens du baccalauréat 2020. Selon la ministre, le Pr Assoumacou Béatrice, « le calendrier de préparation mis en place par l’État malgache, via le ministère de tutelle, a été respecté tout comme les mesures sanitaires et sécuritaires devant permettre un bon déroulement des examens ». Une préparation qui aurait surtout été axée sur le côté sécuritaire de la chose si l’on s’en tient toujours aux dires de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. « Toutes les parties prenantes dans l’organisation de la session du baccalauréat se sont donné la main pour assurer la sécurité sanitaire des personnes qui vont partir en conclave. Ainsi, les mesures sanitaires rentrant dans le cadre de la lutte contre la Covid-19 ont été respectées. Le même souci de la rigueur se reflète également dans l’attention attribuée à la sécurité du site de conclave, des personnes en conclave et de leurs biens ».
Collaboration. L’objectif consiste à «permettre un bon déroulement des examens du baccalauréat » si l’on s’en tient toujours aux explications du Pr Assoumacou Béatrice. Ainsi, la préparation des examens du baccalauréat de cette année a vu la participation active de plusieurs départements ministériels. Si, de leur côté, le secrétariat d’État chargé de la gendarmerie et le ministère de la Sécurité publique assurent la sécurité des personnes et de leurs biens ainsi que du site, le ministère de la Santé publique, lui, a mis en œuvre des dispositifs sanitaires tendant à garantir l’accès aux soins de toutes les personnes partant en conclave. Fouilles systématiques des participants, interdiction formelle d’entrer et de sortir du site sauf motifs exceptionnels, confiscation de tout outil de communication et de stockage de données comme les téléphone portable, tablettes, cartes mémoire… tels seraient quelques exemples de mesures prises par l’État afin de garantir des sessions du baccalauréat sans encombre cette année. La prudence est de mise, et le ministère et ses partenaires semblent avoir retenu les leçons du passé.
José Belalahy