Une grande première pour les adeptes du hip hop, quand Jento explique, « en fait, Da Hopp est une abréviation de Dimy ampy hery ombam-panahy sy paika ». Cette année tourne autour du chiffre « 5 » pour ce groupe de légende du rap malgache, du hip hop même. À commencer par un concert le 25 juin au Kudeta Anosy à partir de 21h, « juste après les feux d’artifices », souligne-t-il. Un nouvel album se trouve aussi en gestation, après « Fanantenana », un des disques les plus aboutis du rap national. Et « Madafaka », un ovni, une brique en pleine face de tout système corrompu et propice au langage de la violence. Cependant, aussi introuvable qu’un homme juste dans un hameau de hors-la-loi. Selon l’équipe, il sera bientôt disponible sur Internet et ses différentes plateformes. Donc un concert aussi pour les 25 années du groupe, le 25 juin. Tout un symbole, Da Hopp adore marquer chaque grande étape de sa vie. Un quart de siècle de rap, « nous avons commencé comme danseurs avec Mcm Boys », rappelle Jento. Puis de victoire en victoire durant le concours « Up the rap », la décision de chanter coulait de source. De scène en scène, Da Hopp a commencé à écrire l’histoire du rap malgache en étant parmi les pionniers. Au tout début, le band était composé de cinq membres. Après le décès de Blaz, Sheo à Lyon en France, Tax, l’aîné, Ben J et Jento ont poursuivi l’aventure. « Sheo a déjà affirmé sa présence pour les grands rendez-vous, Blaz, je suis sûr qu’il est toujours là », met en avant Jento. Da Hopp c’est plus qu’un groupe maintenant, c’est une famille.
Maminirina Rado
