La semaine prochaine, Janga Ratah et ses musiciens s’envoleront pour la France. Le groupe y séjournera un mois. «Nous sommes prêts pour la tournée» a déclaré son manager Claudio Razakanany. Janga effectuera des concerts à Bordeaux, à Colmar et Marseille. Le chanteur a promis de donner tout pour ses fans résidant dans l’hexagone.
Cette année, le chanteur a sorti trois morceaux : « za mbô ngôgno », qui parle de la réalité dans la région Sava. La deuxième chanson s’intitule « maragnitry jaolahy », une chanson qui est dédiée à tous les adeptes de moraingy, enfin « Ampondra aoe » genre de danse que le chanteur a fusionné. Evidemment, il interprètera ces morceaux pour surchauffer le public.
Musique traditionnelle avant tout. En 2003, Janga Ratah était d’abord un danseur traditionnel . Il escortait des chanteurs traditionnels comme Théo du Nord et Dio Mahavavy. Ensuite, il s’est fait repérer par le roi du Salegy. En 2008, il adhère dans le groupe Saramba. Forgé par le groupe pendant trois ans, Janga décide de voler de ses propres ailes. Il continue de composer de la musique traditionnelle. Grandi à Ambodisatrana, un village à proximité de Vohémar, là où il découvre une chanson intitulée « manjanga », Janga Ratah améliore à sa manière le rythme du terroir.
Le début de l’année 2012 n’était pas tellement fructueux pour le groupe. Mais, il s’est démarqué lors du festival Doniah. Depuis, le groupe de Janga connait une ascension en flèche. « Nous avons utilisé nos propre moyen à l’époque, on ne savait pas ce qui allait se passer. On n’avait que le courage dans nos cœurs. En montant sur scène, nous étions surpris de voir la foule bouger en suivant le rythme de nos chansons », a affirmé le manager. L’année suivante, tout semble marcher à merveille pour le Chanteur d’Ambodisatrana et son équipe. En 2014, Ratah et ses frères musicaux avaient un agenda chargé. Des tournées s’enchaînent, de Mahajanga à Antananarivo.
De Dzaoudzi à Saint-Denis, le mode vestimentaire de cet homme fascine. En 2016, il sort sa première jaquette « tsy mavozo mifanatrika ». Rien n’effraye ce guerrier de Vohemar. Avec Ladodo à la kabôsy, Martin Azidan au clavier, Blade à la guitare basse, Dedep Joseph à la batterie, Judio, Haja, Charlin, Olga et Chris, janga Ratah est bien entouré.
Iss Heridiny