
Ça s’accélère au « no comment bar » à Isoraka, avec deux soirées en un week end. La première sera avec Mamina cette nuit à partir de 19h. Le jeune homme, malgré le confinement, avec pour effet le manque de scène, aura beaucoup à revendre. D’ailleurs, pour un artiste, retrouver un vrai public est toujours un moment à part. Il va faire ainsi vibrer la salle du sous–sol avec ces titres comme « Mila vonjy », la chanson tremplin, « Zoky », « Dify », etc.
Samedi, ce sera au tour de Moajia de monter sur scène, toujours à la même heure et au sous-sol. Ces garçons du free roots local rempilent après une soirée bien marquée lors du « Zbégdagla Gonzert », une prestation en ligne organisée par l’IFM. Apparemment, ils ont le vent en poupe. Pour dire aussi que Moajia a encore gardé la flamme. Rien qu’à entendre la prestation en solo de Jiary, sur « Nicotine » en ouverture, la verve musicale est toujours là.
En première partie, Moajia peut se le permettre, il y aura Ny Jinja, un groupe d’indie pop formé de cinq bonhommes aussi jeunes que les premières chansons de la bande à Jiary. Mayï–a s’ajoutera aussi à ce beau tableau, celui ou celle-ci sera une découverte.
On peut donc s’attendre à ce que la salle soit remplie comme il faut. Comme il faut voulant dire ici, selon les restrictions sanitaires en vigueur. « no comment bar » prouve que la vie festive tananarivienne commence à reprendre des couleurs. Deux mois de disette n’ont pas suffit à freiner l’enthousiasme des lieux.
Maminirina Rado