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vendredi, septembre 6, 2024
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Concert : « Painky tsy mbola dead », punk et gentille Marie

Le groupe El Dino, participant motivé pour « Painky tsy mbola dead » (crédits photos : Distorsion Team)

À marquer dans les agendas, « Painky tsy mbola dead » le 2 août au Madagascar Underground Antsahavola à 18 h. Pour ainsi dire, « Punk n’est pas encore mort ». Rien que la titraille, ça sent déjà le soufre et les marshmallows. Sur scène, le public sera agité par « divers groupes locaux », des spécialistes du genre, Blacksheep, Slaid, Load, The Junkies, cette appellation interpelle joyeusement la curiosité, et El Dino. Avant tout, c’est la jeunesse montante et déjà bien installée sur son spot qui tiendra la lanterne. Le courant punk a eu ses partisans à Madagascar, en tête de liste Beetle Juice, jamais inégalé jusqu’à aujourd’hui. Des groupes mythiques en ont aussi tiré quelques bouffées, le mythe Menalootsa, verlan de « Tsalo mena », Vaïn et une liste assez riche de têtes brûlées de la capitale. Dans les textes, le simple vécu des années 90 pour une jeunesse sur le point d’être désabusée par le système « Ratsirakisé » avec un arrière-goût de néo-colonialisme. Un fait générationnel. Quand les uns chantaient « Maina », nom générique du cannabis pour la rue, d’autres chantaient l’amour désolé sur « Tsy haditra intsony », la jeunesse et ses grands sentiments. Drogue, posture anti-social, auto dérision, gonzesse et alcool en guise de canalisateur des effets de la « Marie Jeanne », la capitale possédait pourtant une scène prometteuse underground durant la « période punk ». Avec des organisateurs qui osaient parier sur la nouvelle génération musicale. Le rock à pépés et la « variété/folk machin chose » étaient en passe de devenir des institutions poussiéreuses et amorphes. Il fallait du mouvement. Le liant aussi gluant qu’une fosse de trash métal lors d’un concert en petite salle en été était le punk et tous ces accessoires vaporeux et liquides. Des figures comme UXT, sans oublier le totem La Doudh… Ils ne chantaient pas l’« en commun » , peut-être le concept le plus proche du « fihavanana », au contraire il le vivait et s’enrichissait en catéchumène du contre-courant. Ainsi, goûter de nouveau à ce monde pas si loin et pas si oublié, rendez-vous début août. Ces groupes « interprèteront des chansons cultes des années 90 et 2000 ». 

Maminirina Rado   

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