Un réel danger plane sur le régime Rajoelina. En effet, outre la crise économique et l’inflation grandissante causées par la hausse des prix du carburant, le clan Volomboasary se heurte aussi à une sérieuse menace sur le plan politique. Marc Ravalomanana et l’opposition prévoient de profiter de cette situation pour forcer le pouvoir à organiser une concertation nationale. Toutes les interventions de l’opposition vont dans ce sens. L’objectif est clair. Obtenir la mise en place d’un gouvernement de consensus pour avoir la mainmise sur l’organisation de l’élection présidentielle de 2023. Comme ce fut le cas en 2018 lorsqu’une alliance entre le TIM et le MAPAR a été mise en place pour fragiliser le pouvoir du Hery Vaovao hoan’i Madagasikara. Cette alliance a d’ailleurs abouti à l’instauration du premier gouvernement Christian Ntsay. À l’allure où vont les choses, Andry Rajoelina et ses partisans risqueraient donc de devenir l’arroseur arrosé. D’autant plus que l’on sait actuellement que dans les coulisses, le Tiako i Madagasikara, le Hery Vaovao hoan’i Madagasikara et le Rodoben’ny Mpanohitra hoan’ny Demokrasia eto Madagasikara œuvrent et manœuvrent pour y parvenir. D’après les informations, des démarches dans ce sens ont déjà été entamées et sont en cours dans les provinces, mais aussi auprès des membres du Corps diplomatique et consulaire et au niveau des chefs d’Églises. Reste à savoir si la démarche va aboutir. On se demande aussi si l’entourage du président Andry Rajoelina est conscient de cette menace. Pour l’heure, le clan Orange réfute la tenue d’une concertation politique. Nul n’ignore d’ailleurs que d’une telle démarche est réservée pour les périodes de crise et/ou de transition et non en période normale.
Pression. Théoriquement, on ne peut pas forcer un régime élu démocratiquement à négocier avec l’opposition pour gouverner le pays où pour préparer une élection. Quoiqu’il en soit, au fur et à mesure de l’approche de l’échéance de 2023, la pression va s’intensifier contre le régime en place. La question est de savoir si Andry Rajoelina va céder ou non. De leur côté Marc Ravalomanana et l’opposition affichent déjà la couleur. Il faut qu’ils parviennent à intégrer le gouvernement afin d’avoir la mainmise sur l’organisation du scrutin. Pour y parvenir, ils vont continuer à contester le processus électoral et toutes les institutions en place. À l’allure où vont les choses et vu les intentions des uns et des autres, la présidentielle de 2023 est fortement exposée à un haut risque de contestations et/ou d’affrontements.
Davis R
Ilay Pierre HOULDER lazaina mpanao famakafakana gaigilahy miaro mafy ny kapôkany tsy ho very mbola be vava ihany na hita be izaho azafa be vinany ry be molotra sy ny tariny manitrakitraka ny làlam-panorenana tany Mandoto amin’ireo fanaovana propagandę alohan’ny fotoana . Voaporofo indray fa mitovy na i Dada osy mainty , na Rajaonarimampiesona na mamimbahoaka manapenitra fa samy TIAN-TENA no TIA MIFIKOTRA eo amin’ny fitondrana kanefa tsy mahavita azy tsy halehany daholo mampahantra ny vahoaka !