cétablissements d’études supérieures inscrits au concours , il y a l’équipe de l’Université d’Antananarivo avec Andrianiaina Ramanantoana , Haingonirina Dorett Rasoanirainy et Brenda Ravelojoelitafika. L’autre équipe malgache est composée des étudiants de l’Université Catholique de Madagascar (UCM) dont Joseph Rambinintsoa , Tandrify Randriamaromanana et Elcène Botobe. Pour cette première journée de compétition qui s’est déroulée en visioconférence hier, le débat opposant l’UCM à l’Université d’Aix-Marseille s’articulait autour du thème « Le droit devient de plus en plus neutre vis-à-vis du sexe et du genre dans les pays de la francophonie ».
L’équipe malgache estime que le droit n’évolue pas et ne suit pas l’évolution du genre. C’est le contexte qui conditionne les droits et les politiques publiques. Cette équipe a donné comme exemple le cas durant la pandémie où la précarité de l’emploi a été surtout vue chez les femmes. « L’inscription des filles à l’école a également diminué, donc il n’y a pas d’évolution », argue-t-elle. A noter que le débat opposant Université d’Antananarivo à l’Université Panteion de la Grèce sera programmé le dimanche 5 mars à 18h. La finale de ce concours se déroulera à La Haye aux Pays-Bas le 31 mai. Selon la directrice de l’AUF Europe Occidentale, le Pr Olfa Zeribi , une telle représentativité géographique est la preuve que la francophonie scientifique doit être et continuera d’être un espace de dialogue multiculturel et multidisciplinaire. Pour les jeunes participants à ce concours , il sera question de diversité culturelle , de diversité linguistique , de confrontation d’idées et de débats.
Narindra Rakotobe