
Les épreuves d’Éducation Physique et Sportive (EPS) ont été perturbées hier, suite au décès d’un candidat.
La seconde série d’épreuves des concours pour le recrutement dans la Police nationale a débuté hier pour les 1672 candidats admissibles, toutes catégories confondues. Un candidat à être inspecteur a succombé, hier, après les épreuves d’EPS au stade d’Alarobia. Il a pourtant passé les différentes épreuves telles que le grimper de corde, le saut en longueur, la course de vitesse et le lancer de poids, sans encombre.
4 ans d’ancienneté. Le candidat défunt, âgé de 29 ans, n’était pas un nouveau venu dans les rangs de la Police nationale dans lesquels il comptait 4 ans d’ancienneté pour avoir servi en tant qu’agent (AP2) depuis 2017. En service auprès de la Présidence de la république, il faisait partie des 277 candidats admissibles dans la catégorie élèves inspecteurs pour 200 places à pourvoir. Il attendait de passer l’oral qui a débuté hier à Anosy pour les élèves-commissaires, officiers et une partie des élèves inspecteurs et agents. Les épreuves orales et d’EPS sont effectivement alternées entre les candidats admissibles dans les 4 catégories. Autrement dit, les uns passent l’oral tandis que les autres se soumettent aux épreuves d’EPS qui se tiennent, simultanément, au stade d’Alarobia, jusqu’à jeudi.
Résultats de l’autopsie. En attendant de connaître les causes du décès à travers les résultats de l’autopsie, ce qui s’est passé hier, remet sur le tapis la question du certificat médical qui reste sous pli fermé jusqu’au moment des délibérations. Celui du candidat décédé sera probablement ouvert incessamment afin de vérifier s’il était jugé apte à entrer à l’École Nationale des Inspecteurs et Agents de Police (ENIAP) à Antsirabe où un élève de la dernière promotion a également succombé au cours de formation, bien qu’il ait réussi les épreuves d’endurance des 45 premiers jours.
R.O