Lors de l’épreuve écrite du concours d’entrée à l’école des sous-officiers à l’école supérieure de la gendarmerie à Moramanga, un gendarme a été obligé de quitter la salle après avoir été surpris en train de frauder dans un centre d’examen dans le nord de l’île. Le Général de division Maherizo Andriamanana, commandant des écoles et des formations auprès du commandement de la gendarmerie au Toby Ratsimandrava a annoncé cette information samedi lors de sa rencontre avec la presse. Il l’a dévoilé pour prouver que la complaisance et le népotisme ne sont pas tolérables durant ce concours. Ce gendarme doit alors, selon lui, être sanctionné. Il devra passer en conseil d’enquête qui pourra déboucher par son emprisonnement et sa révocation. D’après lui, l’organisation de ce concours pour devenir gendarme principal s’est déroulée dans la transparence totale et dans les normes depuis la conception des sujets jusqu’à la correction des épreuves. Pour les huit centres d’examen (Dans les six chefs-lieux de provinces, à Ambositra et Moramanga), les sujets d’examen sont conçus au Toby Ratsimandrava et cela s’est fait dans la discrétion totale. Pour la correction, le Général affirme que la gendarmerie dispose déjà d’un logiciel performant et infalsifiable. Au total, 1500 candidats ont participé à la première phase de ce concours qui a été effectué samedi 15 et dimanche 16 décembre. Seulement 30% de cet effectif devront passer à la deuxième phase de cet examen qui aura lieu au 13 janvier 2019. Ils vont se disputer les 80 places prévues pour cette promotion. Après la formation de neuf mois qu’ils vont suivre à Moramanga, ceux qui réussiront à ce concours pourront occuper le poste d’adjoint du commandant de brigade et celui de chef de poste de la gendarmerie. Pour conclure, le général de division Maherizo Andriamanana affirme que son service celui de la lutte contre la corruption collaborent dans la réalisation de ce concours.
T.M.