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mercredi, juin 26, 2024
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Conférence-débat à Ankatso : « Des suspicions de crises se concrétisent »

Il faut un code électoral unanime pour avoir des élections crédibles et acceptées par tous. En général, c’est le message des intervenants de la conférence-débat axée sur le thème « Les enjeux du code électoral sur les élections futures à Madagascar » ; une conférence-débat qui s’est tenue hier, au Grand Amphi de la Faculté Degs à Ankatso. Les débats ont été relativement intéressants, surtout qu’ils aient lieu quelques jours juste après les discussions houleuses, le vote entaché de corruption des lois électorales à l’Assemblée Nationale. Pour Dera Randriatsarafara qui a représenté la plateforme Armada, et qui soutient pleinement cette unanimité du code électoral, l’enjeu vital de ce dernier réside en son authenticité. « Si nous faisons une récapitulation de l’histoire du pays, nous remarquerons rapidement que la plupart des crises politiques que Madagascar ait connu, sont issues des élections », rappelle-t-il au préalable, avant de poursuivre que « si ce futur code électoral cautionne d’ores et déjà la persistance des doutes et des calculs politiques autour de son vote, la probabilité d’une crise préélectorale, comme ce fut déjà le cas, ou postélectorale n’est point anodine ». Que faudrait-il faire ? Dera Randriantsarafara avance « la nécessité des débats qui, en principe, doivent se dérouler à la Chambre Basse ».

Suspicions de crises. Et puisque l’on en parle, ce ne sont pas les occasions qui manquent mais plutôt les sujets importants à débattre. Il ne s’agit guère des sommes exorbitantes, fruits d’une longue négociation ou tractation à des fins de corruption dans tel ou tel hôtel (luxueux qui plus est). Dans cette optique, les organisations de la société civile, regroupées au sein du mouvement Rohy, ont présenté des recommandations qui pourraient, selon elles, améliorer quelques une des dispositions des lois électorales. Un exposé y afférent a eu lieu à l’Assemblée Nationale devant les députés, mais aucun résultat n’a été observé. Puis, le 28 mars dernier, une conférence de presse a été donnée par Rohy, ayant toujours trait à ces recommandations, et Benjamin Andriatsimarofy, juriste au sein du mouvement et un des panelistes de la conférence-débat, a réitéré, hier, qu’ « aucune des recommandations de la société civile n’a été reprise dans ces textes ». Et pourtant, elles ont trait, en l’occurrence, au prolongement de la durée de la campagne électorale, à la détermination de la précampagne demeurant, jusqu’à maintenant dans le vide juridique, et aussi aux révisions annuelles des listes électorales. Bref, des éléments essentiels pour le bon déroulement des élections. « Actuellement, des suspicions de crise se schématisent d’ores et déjà alors que nous sommes tout juste à la veille des élections », conclut-il. A suivre.

Aina Bovel

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