
L’approbation et l’adoption par les représentants ministériels d’une stratégie de plaidoyer encourageant l’investissement dans l’éducation physique, l’activité physique et le sport en Afrique figurent parmi les résolutions attendues à l’issue de cette conférence.
A trois jours du coup d’envoi de la première conférence des ministres africains sur la mise en place en Afrique du Plan d’Action de Kazan (PAK), le clan malgache à travers le ministère de la Jeunesse et des Sports est fin prêt. Du 10 au 13 septembre, Madagascar accueillera les ministres et les hauts dignitaires africains et mondiaux en charge de l’éducation physique et du sport, autour de la mise en œuvre en Afrique du Plan d’Action de Kazan adopté par MINEPS VI en juillet ainsi que de la mobilisation des partenaires techniques et financiers. Cette première conférence régionale des ministres a pour thème « plaidoyer régional visant au développement durable d’une Afrique pacifique, éthique, saine et active » qui a pour objectif de mobiliser les décisionnaires. Ils sont près de 150 personnes dont des ministres, des experts internationaux de l’Union Africaine, l’UNESCO, la CONFEJES, le CIEPSS, la CONFEMEN et le FIEP en provenance de 37 pays africains et d’autres continents en charge de l’éducation physique et sportive, à participer à cette conférence. L’année dernière, la conférence régionale des experts s’est déroulée au pays avec la participation d’une soixantaine de personnes concernées par l’éducation physique. A l’issue de cette conférence, les experts ont formulé des recommandations sur les réalités africaines pour la mise en œuvre des recommandations pour une éducation physique de qualité (EPQ) en Afrique. Les bonnes pratiques issues des initiatives nationales seront également abordées lors de ces quatre jours de réunion. Les 10 et 11 septembre, ce sera au tour des experts de se concerter à l’Hôtel Asia & Africa suivi de celle des ministres les 12 et 13 septembre au Centre de Conférence Internationale à Ivato. Cet important évènement est organisé par le gouvernement malagasy en partenariat avec l’UNESCO, l’Union Africaine, le CIEPSS, la CONFEJES et la représentation permanente du Royaume d’Arabie Saoudite auprès de l’UNESCO.
T.H