
Dernière ligne droite depuis hier au CCI Ivato avant le Sommet proprement dit.
Après la réunion du conseil permanent de la Francophonie, la 32e session de la Conférence Ministérielle de la Francophonie (CMF) s’est ouverte hier au CCI Ivato. Tous les 80 pays membres et observateurs de l’Organisation internationale de la Francophonie y sont représentés. La cérémonie d’ouverture d’hier a vu la présence de la secrétaire générale de l’OIF Michaëlle Jean et de la ministre malgache des Affaires étrangères Atallah Béatrice qui n’est autre que la présidente du CMF. Pendant deux jours, la Conférence ministérielle de la Francophonie se penche sur les projets de décision qui seront soumis à l’adoption des Chefs d’Etat qui tiendront leur Sommet du 26 au 27 novembre. « Comme l’a exprimé la plupart des Etats, nous restons préoccupés par les situations politiques fragiles qui prévalent dans l’espace francophone. Nous devons ainsi rester à l’écoute et accompagner ces Etats dans une recherche de solutions adéquates n’entravant pas la paix. Et fidèle au thème du Sommet « Croissance partagée et développement responsable, les conditions de la stabilité du monde et de l’espace francophone », la stabilité est au cœur de nos actions. Elle demeure la condition préalable à tout processus de développement socio-économique et appelle donc à une mobilisation soutenue et efficace de tous pour déjouer ces constats alarmistes. », a déclaré hier la ministre Atallah Béatrice.
Continuité politique du Sommet. La présidente de la Conférence Ministérielle de la Francophonie de rajouter : « Un engagement franc en faveur du développement responsable est, bien entendu, gage d’une paix et d’une stabilité pérenne (…) La vision et la perspective d’une croissance partagée et d’un développement responsable, soucieux du bien-être de la population, n’est aucunement une extravagance, ni un défi dans lequel la communauté francophone se lance de manière hasardeuse. C’est une responsabilité, un devoir. Il s’agit d’une justice que nous rendons à nos peuples. » A noter que la Conférence ministérielle de la Francophonie fait partie des trois instances consacrées par la Charte de la Francophonie (Article 2) avec le Sommet et le Conseil Permanent de la Francophonie (CPF). La Conférence ministérielle se réunit chaque année afin d’assurer la continuité politique du Sommet. Les Etats et gouvernements membres ou observateurs du Sommet y sont représentés par leur ministre des Affaires étrangères ou le ministre chargé de la Francophonie. Le CMF a pour mission de veiller à l’exécution des décisions arrêtées lors d’un Sommet et de préparer le Sommet suivant. Elle se prononce sur les grands axes de l’action multilatérale francophone.
R. Eugène



