
Le sport à l’arrêt total. « Trois jours sans pratiquer de sport, on commence à être mal à l’aise, surtout qu’on ne peut pas sortir. Un vrai désastre pour les athlètes qui ont l’habitude de rejoindre le terrain ou une salle de sport. Il ne nous est jamais arrivé une chose pareille auparavant », a confié maître Gildas Razanajatovo, un coach de kick-boxing depuis 25 ans, et fondateur du club Grande Île Sport et Loisir. Vu la situation actuelle, avec les mesures de confinement, il n’avait d’autre choix que de fermer la porte de son dojo qui se situe au sous-gradin Mahamasina, depuis samedi. Pourtant il n’arrête pas de communiquer avec les membres en leur donnant des conseils sur Facebook. « L’impact direct de ce confinement sur moi personnellement, c’est que je suis très stressé à la maison. J’ai l’habitude d’aller au gymnase chaque jour, et maintenant je me sens mal dans ma peau. Pour les membres du club, ils ont aussi l’air perdus et perplexes car ils avaient l’habitude de se baigner dans le sport, de s’entraîner, de se défouler dans le sport, de garder leur forme physique en faisant du sport, et d’en pratiquer pour préserver leur santé. Par conséquent, plusieurs facettes de leur vie ont changé. Les amateurs sont les plus en difficultés ces jours-ci, puisqu’ils sont normalement obligés de se rendre en salle au moins deux fois par semaine. De ce fait, il sera complexe de réajuster le niveau technique après le confinement », a-t-il enchaîné. Par ailleurs, il a expliqué que certains mouvements peuvent être pratiqués chez soi. « C’est déjà mieux de faire des simples exercices quotidiennement. L’essentiel est de garder le corps et les muscles au chaud. Il est aussi primordial de manger sainement, surtout des fruits et légumes, et de boire de l’eau régulièrement », a-t-il conclu.
Recueillis par Manjato Razafy