A entendre le Directeur de la CROUA, il n’y a plus rien à craindre quant au conflit qui a eu lieu à Ambohipo, avant-hier.
« Tout est revenu au calme. Tous les logements qui ont fait l’objet de conflit entre les deux associations d’étudiants, notamment l’association des étudiants issus de l’ex-province d’Antananarivo ou MAFAMI, et celle qui réunit les étudiants natifs de la région d’Alaotra Mangoro ou BAMAMI, ont été tous rendus à leurs propriétaires respectifs », confie Abel Randriamiarinarivo, directeur du Centre Régional des Œuvres de l’Université d’Antananarivo (CROUA), non moins le premier responsable de la distribution des sept cités universitaires de la capitale. Celui-ci de souligner que l’effort vient surtout de la nouvelle ministre de l’enseignement supérieur, Marie Monique Rasoazananera. Cependant, le directeur de la CROUA n’a pas manqué de souligner que les principales causes de ce cafouillage qui a eu lieu à Ambohipo est le l’ingérence des étudiants sur la gestion des cités universitaires, la manipulation des étudiants par certains politiques, et enfin, l’insuffisance des infrastructures. Là-dessus, Abel Randriamiarinarivo de dire : « Actuellement, l’on compte plus de 25 000 étudiants qui habitent dans les cités universitaires. Alors que ces dernières ne sont prévues que pour 7 000 étudiants seulement ».
Face à ce problème, deux solutions sont envisageables, selon toujours le premier responsable de gestion des logements universitaires de Tana, dont la première (à court terme) en est, la prise de responsabilité de tous les responsables hiérarchiques de l’Etat, afin d’éviter le genre d’affrontement entre étudiants comme ce qui vient d’avoir lieu à Ambohipo. Et pour le long terme, c’est la promotion du texte officiel régissant les règlements relatifs à la gestion des toutes les cités universitaires, qui a été approuvé par le ministère de tutelle et l’administration de l’université d’Antananarivo. Ce texte vise entre autres la normalisation de la gestion de ces logements, en se basant sur une meilleure gestion des logements, la création de nouvelles infrastructures, les sanctions diverses y afférant, ainsi que l’interdiction d’hébergement d’individus non inscrits à l’université. Bref, le président de la CROUA de rassurer qu’il n’y plus rien à craindre pour ces logements d’étudiants à Ankatso.
Contrôle. 20 à 25 % des ceux qui se logent dans les cités universitaires seraient irréguliers, d’après les explications. Et ces derniers sont surtout visibles à Ankatso I, Ankatso II, et Ambohipo. Ainsi, depuis le 31 janvier de l’année dernière jusqu’au 31 décembre de cette année, la CROUA procède au contrôle continu de toutes les cités universitaires d’Antananarivo afin d’en identifier et éliminer les squateurs.
Cette année. En ce qui concerne la distribution des deux nouveaux bâtiments qui devront servir de nouveaux logements pour les étudiants d’Ankatso, le directeur de la CROUA de préciser que la distribution des logements se fera cette année, en respectant la culture de l’excellence. « Il y a encore beaucoup de détails qui devront être considérés avant de pouvoir passer à leur attribution, ne serait que leur assainissement en eau, en électricité, leurs équipements, etc. », poursuit-il. A noter que la capacité d’accueil de ces deux nouveaux bâtiments est de 608 étudiants.
Arnaud R.
