
Normalement, le poste ne devrait pas être vacant longtemps et qu’un nouveau directeur devrait être nommé d’ici peu.
Suite logique des événements de mercredi dernier, le Directeur de la sécurité du Sénat a démissionné de son poste, hier. Les raisons n’ont pas été dévoilées mais l’on sait que cette démission porte sur le contrôle des armements et des munitions au sein de l’institution de Rivo Rakotovao. Mardi dernier, un document confidentiel a filtré au sein du Sénat et a même été publié sur sa page facebook. Ce document proviendrait du Chef d’état-major général de l’armée malagasy (Cemgam) à l’endroit du Directeur de la Sécurité au sein du Sénat; cette correspondance contiendrait les directives d’une mission secrète, notamment le contrôle des armements et des munitions en vue de renouvellement. Le directeur de la Sécurité aurait cependant nié toute implication dans la fuite de ce document pour que celui-ci se retrouve sur les réseaux sociaux.
Attaque politique. Une source au courant du dossier a toutefois fait savoir que, normalement, le poste ne devrait pas être vacant longtemps et qu’un nouveau directeur devrait être nommé incessamment. Dans tous les cas, la démission du directeur de la Sécurité devrait amener au retrait de tous les gendarmes, étant donné qu’il en est le chef. Pour rappel, le président du Sénat, Rivo Rakotovao, a organisé une conférence de presse mardi dernier pour dénoncer le désarmement du Sénat et, par conséquent, une attaque politique à son endroit, en tant que membre du parti HVM. En guise de réponse, le Cemgam a fait savoir qu’il ne s’agissait pas d’un désarmement mais plutôt d’un contrôle de routine sur les armes et les munitions étant donné que le Sénat n’a jamais effectué un rapport à ce sujet. A l’issue du contrôle, le Cemgam a fait savoir que les armes affectées au Sénat n’étaient pas entreposées sur place mais à un autre endroit. Une situation particulière selon l’armée qui, actuellement, est en plein assainissement.
Andri. R