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mardi, juillet 8, 2025
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Congé forcé et rupture anticipée de contrat : Le Randrana Sendikaly USAM-SVS hausse le ton 

Les syndicalistes malgaches revendiquent le paiement mensuel de la pension de retraite, avec le même montant perçu trimestriellement.

La durée du confinement ne doit pas être défalquée sur le droit de congé des travailleurs. Les syndicalistes malgaches tirent la sonnette d’alarme face aux mesures prises par les employeurs en ces temps de crise. 

Les mesures prises par les employeurs du secteur privé en cette période de crise de la covid-19 ne sont pas toujours en faveur des travailleurs. Réduction du nombre d’employés ; chômage technique partiel ou temporaire sans mesures sociales ; congé forcé ou congé sans solde ; travail complet sans transport du personnel ; ou encore travail complet sans mesures spécifiques. Quelques exemples desdites mesures relatées dans un rapport succinct intitulé « Covid-19 : les entreprises et les travailleurs malagasy » et publié hier par la coalition des syndicats des travailleurs, Randrana Sendikaly USAM-SVS. Mesures prises compte tenu de la directive de l’Etat Malagasy d’instaurer un état d’urgence sanitaire et le confinement pour quelques villes du pays. Mais également compte tenu de la liberté donnée par l’Etat au secteur privé de continuer à travailler, ou d’assurer un service minimum. La situation des travailleurs n’a pas laissé indifférent le monde syndical malgache qui revendique – de façon immédiate – l’arrêt du « congé forcé ». « Non au congé forcé. La durée du confinement ne doit pas être défalquée sur le droit de congé des travailleurs », revendique les syndicalistes dans le rapport. Le Randrana Sendikaly USAM-SVS déplore également « les chômages techniques, les ruptures de contrat », avant d’exiger le « contrôle du respect de l’application de la note d’instruction n°027/MTEFPLS/2020. » 

51 750. C’est le nombre de personnes touchées selon le rapport effectué par le Randrana Sendikaly USAM-SVS. Un document conçu suivant des données recueillies depuis le début du confinement et la déclaration de l’état d’urgence sanitaire. Celle-ci affecte également 60 entreprises du secteur privé, allant du secteur de l’énergie et des mines, au secteur du textile, en passant par le secteur des services et de la santé publique. Par ailleurs, la situation actuelle a également été l’opportunité pour les syndicalistes de revendiquer « la mise en valeur de la structure de dialogue social au niveau national ». Un objectif à concrétiser après « le confinement », et qui devrait être menée de concert « avec les organisations syndicales » affirme le rapport. Ce, en « développant un plan social opérationnel et efficace approprié au redressement du développement des entreprises ». Le tout, dans le but d’assurer la « relance de l’économie de Madagascar ». 

José Belalahy

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